Une relation si forte que «le mot spécial ne lui rend pas justice». Un lien tissé comme «deux vers de la même prose» dans lequel «chacun est beau pris à part» mais où les deux «sont faits pour être ensemble». Le discours de Donald Trump, lors du banquet organisé mercredi soir pour sa deuxième visite d’Etat en Angleterre, a montré que l’opération de charme orchestrée par les Britanniques avait porté ses fruits. Friand de monarchie, très attaché à l’Ecosse, le président américain s’est laissé séduire par le faste royal, déployé en grande pompe pour l’impressionner, lors de sa visite d’Etat.
Soucieux de rester dans les bonnes grâces de Trump, le gouvernement et les Windsor se sont pliés en quatre : une deuxième invitation «sans précédent» pour un même chef d’Etat, la revue d’un nombre inédit de soldats, des prouesses militaires, une promenade en carrosse, et une sécurité «sans précédent» elle aussi, car cette visite n’a pas fait que des heureux.
Quand Charles III et Donald Trump se poussaient du coude en s’échangeant des cadeaux mercredi, 5 000 personnes se rassemblaient à Londres pour protester contre cet