Bilan en Suisse –

En 2024, les intempéries ont fait treize morts et coûté 900 millions

Scene de destruction après une inondation avec des maisons endommagées et des pelleteuses travaillant dans la boue devant des montagnes.

Les dégâts, ici à Saas Grund (VS) fin juin 2024, étaient impressionnants.

Cornelia Walter

L’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) est chargé, chaque année, de dresser le bilan des intempéries dans notre pays. Du rapport 2024, publié le 24 septembre, il ressort qu’elles ont causé la mort de treize personnes, en plus de trois autres qui n’ont toujours pas été retrouvées. De plus, les intempéries ont coûté 905 millions de francs, ce qui fait de 2024 l’année la plus onéreuse depuis 2005 et la 5e plus chère depuis le début de ce type de relevés en 1972.

Le mois de juin a été particulièrement difficile. «Après des pluies persistantes et des crues dans l’est et le centre de la Suisse, la seconde quinzaine de juin a été marquée par des intempéries catastrophiques entraînant des crues et des laves torrentielles en Valais, dans le Val Mesolcina et la Valle Maggia», détaille le WSL. D’ailleurs, le 85% des coûts totaux sont imputables aux dommages causés durant ce même mois.

Le Tessin particulièrement endeuillé

Le canton du sud de la Suisse a payé un lourd tribut aux intempéries. Durant la nuit du 29 au 30 juin, des «orages persistants et très intenses» sont tombés sur la haute vallée de la Maggia, avec des «conséquences dévastatrices», notamment sur les communes de Cevio et Lavizzara.

«Les rivières Bavona, Peccia et Maggia ont érodé leurs lits et leurs berges, emportant chaussées et conduites. L’approvisionnement en eau et en électricité ainsi que le réseau de communication ont été interrompus. Dans le Val Bavona, d’énormes masses de débris charriés par une lave torrentielle ont enseveli une partie des hameaux de Fontana et Mondada, faisant cinq victimes. Deux autres personnes ont été emportées par les flots de la Maggia, près de Prato-Sornico», rappelle l’institut, en plus de lister la centaine de bâtiments complètement détruits et les ponts arrachés.

À noter encore que l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage ne prend pas en compte les dommages dus aux avalanches ou au poids de la neige, ni les séismes, la grêle et les tempêtes.

Retours sur les intempéries au Tessin

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