Dans le Far West des vidéos générées par IA, ces réalisateurs sortent du lot • FRANCE 24
24 avec vous Guillaume Gralé. Bonjour Guillaume. Bonjour Nabien. On va s’intéresser au film généré par Lia ce que vous lancez le warning Alto au Far West. J’ai cité quelques chiffres en 2023. Les vidéos générées par Li ont tout de même cumulé plus d’un milliard de vues sur YouTube. Meta vient de lancer Vibes qui permet de créer partager des vidéos IA directement sur Instagram et Facebook. Vous en avez peut-être fait directement l’expérience. TikTok propose déjà à I live. la vidéo qui se démocratise, ce qui va nous amener bien sûr à à développer tous ensemble. Et d’abord une première question, une vidéo générée par Lia Guillaume, est-ce que c’est accessible au plus grand nombre ? Bah c’est un peu ça la nouveauté. Vous avez parlé he de TikTok tout à l’heure tout de suite Nabia, vous savez TikTok qui est au creux de l’actualité avec la reprise en main par Washington de sa branche américaine. Mais effectivement s’il y a une reprise en main, c’est bien qu’il y a un objet politique, une certaine vision du monde qui est véhiculée par ses réseaux sociaux. Et effectivement avec TikTok, on peut très facilement euh animer des vidéos, les partager. C’est aussi le cas et c’est ça l’actu euh Nabia, c’est Meta qui a bien lancer Vibe. C’est un fil de de vidéos générées par IA qui sont remixables, partageables par tout un chacun. Et Google a aussi beaucoup démocratisé la création de vidéos par intelligence artificielle avec son outil nano banana. En réalité, ce que ce qu’il faut faire tout simplement, c’est de glisser une photo. Une photo que vous pouvez avoir, c’est très facile. Et puis ensuite, vous allez créer ce qu’on appelle un prompt, c’est-à-dire une phrase pour dire par exemple, “Décris-moi une danse futuriste dans un désert rouge.” Et effectivement, vous allez avoir la vidéo qui va s’animer. Alors, ça prenait un tout petit peu de temps jusqu’ici, mais aujourd’hui, ça se fait quasiment instantanément sur votre ordinateur et vous pouvez ensuite le partager très facilement. Et comment dans les coulisses, comment sont fabriqués concrètement ces ces films ? Et bien euh en réalité, on va s’appuyer sur différents outils, on en a cité quelques-uns, mais si on veut être un peu plus professionnel, on va aller euh sur Midjournée, stable diffusion pour créer des décors ou des personnages, euh Picalabs, Runway pour transformer des images fixes en séquences animées ou encore jouer sur le son avec Eleven Labs euh ou encore IA. Tout ça, ça a été au cœur d’un festival qui a eu lieu cet été dont on voit une des œuvres, c’était le AI Short Film Festival qui a été organisé à Shanghai mais il y en aura d’autres. Il y en a un qui est un festival donc ça c’est une uniquement générée par IA où on essaie de respecter un certain univers, un certain esprit de création. Là c’est plutôt de la création qui ressemble à à un dessin animé. s’impuyant un tout petit peu peut-être sur une bande dessinée mais il y aura bien on sait si un scénario si c’est pensé par un être humain ou pas du tout. Oui. Alors c’est justement on va rentrer un petit peu dans la machine. C’est là où ça peut différer. C’est là où il faut faire très attention et il y aura surtout un festival du film généré paria bientôt au Nigéria. Et donc je reviens à la question qui précédait justement mais quel est l’intérêt ? Est-ce que ce sont des films intéressants ou c’est simplement de du jeu de l’image ? Oui. Alors là, je voudrais vous faire écouter un tout petit peu une personne que qu’on connaît bien qui s’appelle Husin Sel. En fait, c’est un réalisateur sénégalais que l’on avait avec lequel on avait déjà travaillé. Nabia, il avait travaillé à reconstituer he ce qui s’est passé le drame Tiaroy 1944 et puis surtout il avait joué un petit peu avec nos nos images et il incite en réalité Nabia à utiliser ce qu’on appelle AI for good, c’est-à-dire des des images générées par IA mais pour le bien. Je vous propose de l’écouter tout de suite. Allez, on l’écoute. Food est une initiative qui cherche à créer des modèles DI pour générer des films ou de la vidéo mais qui sont éthiqu c’est-à-dire qui on dont les données ont été entraînées à partir de de de de data où les créateurs de ces données sont rénumérés donc les les ils sont les vidéos sont licencées et c’est une première avec une startup qui s’appelle Moon Valé et Astia qui ont créé ce modèle éthique. Oui. Alors, j’ai j’ai aussi interviewé donc un grand merci à Hussein qui est venu à Paris, il est venu et donc on a pu tourner ses images, mais j’ai aussi parlé avec une autre personnalité très intéressante qui s’appelle George Welch. George Welche, il a créé cette œuvre qui s’appelle The DND et il dit “Ben, les images générées par Ria, elles sont là mais c’est à nous de nous en emparer pour véhiculer les messages les plus les plus positifs, les plus intéressants. Ici, on voit en fait les mésaventures d’un homme d’affaires qui veut exploiter, trop exploiter la nature et en réalité, on va voir que la nature va se venger. Cette question de la nature, elle est au cœur de cette IA génératif parce qu’on sait que aujourd’hui même si les modèles deviennent de plus en plus petits, bien ça consomme encore énormément d’énergie et ça pollue. Et quel défi éthique et et juridique alors pose justement ces créations ? Oui, alors il y a des initiatives très intéressantes, elles sont encore trop peu nombreuses mais il faut quand même les encourager. Des initiatives qui vont notamment respecter le droit d’auteur, la propriété intellectuelle. Vous vous avez posé la question tout à l’heure lorsqu’on voit un univers qui est absolument génial, mais est-ce que le l’auteur a été récompensé ? Est-ce que il se retrouve ? Et les l’initiative que qui est absolument fabuleuse, on la doit à Moonvallety. Alors, c’est une entreprise californienne qui travaille avec de plus en plus d’artistes. Natasha Lyon, par exemple, une actrice réalisatrice qui défend ce nouveau modèle, un modèle qui s’appelle maré M a R e Y où en réalité on va proposer au réalisateur de de contrôler les mouvements de caméra, la trajectoire des objets, la composition au lieu de se filler un simple prom texte. C’est-à-dire qu’on ne donne pas tout à la machine pour comme dans une boîte noire. C’estàdire qu’on reprend le contrôle le contrôle donc des droits d’auteur mais aussi de la capacité à produire. Et ça je trouve ça très intéressant qui reste un être humain dans la salle. Voilà, c’est très important et aux manettes. Et c’est ça cette condition finalement du coup Guillaume que ces films auront peut-être et on l’imagine un véritable effet impact. Oui, il faut suivre les les travaux de Lisa Russell. Là, on est au Kenya. J’ai pu lui parler aussi cette nuit parce que euh elle elle était aux États-Unis, elle a présenté une œuvre euh on voit un peu l’esprit de ce qu’elle représente aux Nations- Unies. Euh le c’est c’est absolument fabuleux. Il y a d’autres initiatives que l’on peut retrouver vraiment dans le bon sens. Ce sont des initiatives par exemple que qui s’appelle Human in the Loop. Là, c’est un auteur indien et qui veut donner la parole parce que il dit que c’est plus accessible. On peut de plus en plus euh tout un chacun peut faire un film. Donc c’est à nous euh de le faire pour le bien. Lui, il donne la parole aux populations avis avis euh de Jarkland et pour pousser en réalité sa démarche éthique jusqu’au bout, il a été voir ce qu’on appelle euh les data laborers, c’est-à-dire ceux qui étiquettent les données pour véritablement comprendre comment l’IA fonctionne côté de la pollution, mais aussi tout simplement soulever le capot. Et ça ça livre une véritable œuvre éthique, c’est-à-dire qu’on on apprend plus sur cette population euh réfugiée dont on sait peu de choses qui en plus euh est souvent l’objet de reconnaissance faciale. Bref, c’est une œuvre véritablement euh inspirante, human in the loop. Et on le retient Human in the loop. Voilà. Non, mais c’est c’est fascinant. C’estd que dans certains casés, lia vidéo peut peut servir le
Désinformation, manipulation, non-respect de droits d’auteurs…les vidéos générées par intelligence artificielle suscitent de nombreuses craintes, à mesure que leur nombre explose. Et pourtant, ces films peuvent aussi être créés à des fins utiles, comme l’illustre le mouvement “AI movies for good”. Tour d’horizon avec les travaux de réalisateurs aussi ingénieux que créatifs : de la Kenyane Lisa Russell à l’Indien Aranya Sahay en passant par le Sénégalais Hussein Dembel Sow.
#IA #TikTok #Meta
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2 comments
L'ia est un ebenediction peu importe ce qu'en pensent les faibles d'esprits
L'imaginaire va dépasser la réalité ….. ❤❤❤ les générations futures vivront sur des nuages ⛅️ … des êtres humains auront des réels sentiments pour l'ia qui sera de plus en plus présente dans leur quotidien
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