Alexandre Munoz, tu es champion de FFSA F4 à l’issue de cette Course 2, c’était le scénario idéal pour toi avant le week-end ?

« C’est juste incroyable ! Il y avait toute ma famille, on a pu fêter ça avec les mécaniciens aussi… C’était une super course, à la fin, c’est le titre à la clé donc je suis vraiment très content, ça fait du bien d’enfin valider la victoire ! Maintenant, je peux relâcher la pression et arriver serein en Course 3, prendre du plaisir et faire de belles choses malgré tout. »

La Course 2 a été particulièrement animée, avec des accrochages et une voiture de sécurité, comment l’as-tu appréhendée ?

« Honnêtement, en arrivant ici je ne pensais pas que les courses allaient être très intéressantes. Je pensais qu’on allait beaucoup se suivre, mais la Course 2 prouve le contraire ! Il y a eu de la bataille à chaque tour, à tous les échelons, c’était très intense. Au début, je savais que j’avais trois places d’avance par rapport à Roussel donc dans cette configuration j’étais titré. Finalement, trois tours après je suis deux places derrière lui donc tout est à refaire. Finalement, j’arrive à repasser devant à quelques tours de la fin, je sais qu’il y aussi eu des contacts à l’avant. C’était une course avec beaucoup de rebondissements, donc je suis vraiment content de la terminer comme ça. »

Finalement tu t’es retrouvé en position de gérer, comment as-tu négocié ce duel constant avec Jules Roussel ce week-end ?

« En qualifications, j’avais fait la pole position sur le papier. Dans ce cas, le jeu n’aurait pas été de gérer. Quand on part dans le peloton… Mon but était en fait de terminer devant Jules Roussel et c’est ce que j’ai réussi à faire lors de ces deux premières courses. Ça ne nous a pas permis de décrocher de bons résultats parce qu’on a été à la bataille, on se faisait décroiser par les autres. Mais nous, tant qu’on était au contact, c’était ce qui nous importait. On ne s’est pas lâché, il a été vraiment très bon sur ces deux courses. On a chacun fait des petites erreurs mais quand on bataille durement, ça arrive. Le plus important, c’est que je suis très content de décrocher ce titre dans ces conditions ! »

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