Pour Michel-Édouard Leclerc, «faire les poches aux riches pour boucher les trous» est «vraiment con»

by chou-coco

13 comments
  1. Vu que c’est ses poches, entre autre, qui sont visées il panique ce grand patron patriote.

  2. Faire les poches, faire les poches… Fait le faire quand même pour en arriver a dire que la taxe zucman c’est faire les poches…

    Mais a part ca, un riche qui defend ses privilèges de riche… Rien de neuf

  3. Je dirais pareil si j’étais riche, pourquoi me taxer quand on peut continuer à taxer les pauvres? Les yachts ne se paient pas tout seuls hein!

  4. Les ultra riches sont une minorité, il faut donc les protéger et le pauvre contribuable doit continuer de les subsidier!

  5. Pour un ultra riche “faire les poches au riches pour boucher les trous” est “vraiment con”

  6. Pour ceux qui subissent les effets des trous, les avis de Jean-Michel Leclerc et du Figaro sont “vraiment con”

  7. Son métier n’est-il pas de faire les poches des pauvres pour remplir les siennes, il va devoir piquer plus aux pauvres si on lui demande de payer. /s

  8. Ce qui est désolant, c’est que justement le débat se situe au niveau de “De qui devrait-on faire les poches?”.

    Ce n’est pas comme ça qu’on met une économie sur des rails solides. Alors bien sûr, s’il y a une catastrophe naturelle, une forte somme à trouver tout d’un coup concernant un évènement que personne n’aurait pu prévoir, alors oui, il faut que ceux qui ont les poches les plus pleines soient mis à contribution d’abord.

    Mais là on parle de quoi? De la dette. C’est à dire du financement de notre quotidien. Même si les ultra-riches donnaient tout ce qu’ils avaient, ça n’arrangerait rien au niveau de la dette globale. Ca permettrait peut-être juste de payer une partie des intérêts de la dette pendant un petit moment. Et après? Il faudra faire les poches de qui? De ceux qui vivent juste au-dessus du niveau de vie moyen? Et l’année suivante?

    Ce genre de problème appelle des réponses structurelles, pas conjoncturelles. Quand on veut financer le genre de train de vie que nécessite le fort taux de redistribution et de protection sociale que l’on cherche à pérenniser, il faut créer les conditions pour que davantage d’argent rentre dans l’économie. La balance commerciale ne doit pas être constamment déficitaire, des choses comme ça. Si chaque année on achète pour plus qu’on ne vend, la solution ne se trouve pas dans “on doit faire les poches de qui?”.

    Si dans une famille, tout d’un coup il y a un salaire de moins et que les revenus s’effondrent, on peut fouiller les tiroirs à la recherche de pièces de monnaie, diminuer l’argent de poche, mais c’est de l’ultra-court terme et ça n’est pas une réponse adaptée à ce type de problème.

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