Rencontre Trump-Netanyahu : le président américain “veut des engagements clairs” • FRANCE 24

Dans un peu moins d’une heure, le premier ministre israélien Benjamin Etanyaou sera reçu à la Maison Blanche par Donald Trump. À suivre donc en direct sur France 24, une entrevue cruciale quelques jours après l’Assemblée générale des Nations- Unies où il y a eu une vague de reconnaissance de l’État de Palestine. Retrouvons Mathieu Mabin à Washington. Bonjour Mathieu. Alors où en est-on de la relation entre les deux hommes ? Alors Benjamin Nataniaou, vous l’avez dit, se présente aujourd’hui à la Maison Blanche. J’ai envie de dire encore une fois avec une équation difficile en réalité et une certitude. Donald Trump l’attend de pieds ferme. et la fragilisation indéniable celle qu’on développe dans nos éditions à longueur de semaine. La fragilisation indéniable de l’État hébreu devant les opinions du monde ces deux dernières années promet d’être utilisé par le président américain. Donald Trump veut des engagements clairs. Il veut un cesser le feu. Il veut la libération de tous les otages et la mise en place d’une gouvernance palestinienne à Gaza. Ce qui est relativement nouveau. On va en parler. Euh mais cette fois euh le plan est écrit noir sur blanc. Euh 21 points précis qu’on prendra soin de développer dans quelques minutes. Pas une esquisse, pas une déclaration de principe, euh un calendrier des obligations et surtout un horizon politique. En clair, tout ce qui a manqué aux alliés d’Israël pour comprendre la manœuvre du premier ministre israélien autant sur le plan militaire, j’ai envie de dire que diplomatique ces derniers temps. Seulement voilà, Nathanahu n’est pas seul. Il arrive avec la même coalition fracturée que celle qui a dicté ses décisions depuis le 7 octobre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces alliés les plus à droites ne sont pas adeptes du tout du compromis. Euh Itamar Bengv, son ministre de la sécurité nationale ou encore euh euh Bezalmoric menace tout simplement de quitter le gouvernement en cas par exemple de libération massive de prisonniers palestiniens et refuse catégoriquement également le retour d’une quelconque forme d’autorité palestinienne à Gaza. Et puis il y a une réalité, c’est le décalage entre la perception que l’opinion israélienne peut avoir du conflit dans le traumatisme consécutif au 7 octobre et la position d’une majorité de chancellerie occidentale. Désormais en Israël, l’opinion publique reste très marquée et cède maintenant et céd maintenant serait sans doute perçu comme une faiblesse. C’est d’ailleurs un sentiment largement partagé par une frange significative de l’électorat de Donald Trump aux États-Unis. Dans le bureau oval, Trump va donc devoir imposer sa cadence et rappeler que le temps joue contre Israël, ce qui est une réalité. L’opinion internationale s’impatiente, on l’a dit, les alliés arabes attendent un signal et le nu, quoi qu’on en pense et quoi qu’en pense Donald Trump accentue sa pression. Nathanahuou pourra parler de la sécurité de son pays et du droit d’Israël à se défendre. On constate ici que désormais chaque manœuvre de l’armée israélienne dans Gaza fragilise un peu plus l’état hébreu sur la scène diplomatique. Mathieu, des propositions de Washington circulent pour mettre fin à la gare à Gaza. Il est question de 21 points. Oui. Alors, on l’a dit, le projet américain est un texte danse. 21 points, vous l’avez rappelé, effectivement pour transformer la guerre de Gaza en processus politique et surtout en processus de paix. Ces 21 points sont réunis en cinq piliers. Premier pilier, un cesser le feu immédiat. On l’a dit, dès qu’Israël l’accepte, de toute façon, le Hamas n’est plus en mesure de grand-chose. Dans les 48 heures, cela devra traduire par la libération de tous les otages. Les corps devront également être restitués. 2è pilier, un échange massif de prisonniers. On on a évoqué euh Israël libérerait plusieurs centaines de détenus palestiniens, y compris des condamnés à perpétuité. On l’a dit, c’est l’un des points qui va bloquer sans doute. 3è pilier, la démilitarisation stricte et totale de Gaza. Plus de requettes, plus de tunnel, plus de milic armée et une force internationale serait déployée pour surveiller le terrain. Bien qu’on ne sache pas très bien de quoi et surtout de qui elle sera composée et surtout sous l’égide de qui. L’ONU n’est clairement pas sorti grandi de cette crise, en tout cas pas du point de vue de Washington, ni au regard des Américains ni d’Israël d’ailleurs. 4è pilier, reconstruction humanitaire, hôpitaux, infrastructure, énergie financée par la communauté internationale. Là non plus, pas beaucoup de détails mais on imagine une implication forte des pays du golfe. Et enfin 5e point, retour progressif d’une autorité palestinienne réinventée pour administrer Gaza en coordination avec la 6 Jordanie. C’est un point important puisque Washington veut rétablir un ensemble politique entre les deux territoires palestiniens. Précisons une nouveauté franchement formulée cette fois, l’interdiction de toute expulsion forcée des habitants de Gaza. Voilà, Trump veut présenter ce plan comme la seule voix possible avec le poids des États-Unis derrière. Natanie, lui est clairement entre le marteau de son allié américain et l’enclume d’une coalition, on l’a dit, qui ne lui pardonnera pas de concession. Rendez-vous donc dans moins d’une heure pour suivre cette entrevue entre Bennyamin Netaniaahu et donc le président américain.

Donald Trump reçoit lundi 29 septembre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec pour objectif d’arracher son accord à un plan de paix pour Gaza. Notre correspondant à Washington Matthieu Mabin nous en dit plus.
#Trump #Netanyahu #compromis

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34 comments

  1. Tout, une question d’oseille, il n’y a plus d’humanité dans ce monde, on ne pardonnera jamais le cette octobre ni on l’oubliera

  2. Les palestiniens vivent de l aide international finito asistana de toute façon ils l on chercher en votant pour le hamas.

  7. Il faut d'abord commencer par dératiser les zones d'influence aux USA. Et soudain comme par magie la diplomatie americaine sera bcq plus détendue sur la sphère internationale.
    Le peuple americain doit chasser l'AIPAC et autre parasyte qui leur coûte des milliards de dollars au contribuable américain à aller dépenser pour les interets d'Israël.
    Le mot d'ordre c'est de commencer par dératiser

  8. LE COUP FOURRÉ. LE TRUMP MET LEE GRAPPIN SUR GAZA. . AVEC SON. GOUVERNEMENT…. LE HAMAS. DESTITUÉ. ET. .. SURTOUT. SURTOUT. … PAS DE GAZAOUIS…. DEHORS !!!!… CA PUE. TOUT CA !!!!….

  9. NETANYAHOU. N, A PAS. BIEN COMPRIS… LE HAMAS. RENVERSÉ. UNE AUTRE ARMÉE SE LÈVE… LA OU AILLEURS………. ILS SONT DÉJÀ OPÉRATIONNELS….. GAZA EST MORTE…… VIVE. GAZA.. ……..L,ÉPÉE DE DAMOCLES. D, ISRAEL……

  11. Trump semble oublier le grand rempart de cette paix pour Israël et la sous région : LES AYATOLLAHS EN IRAN. Tout cela est bien beau, mais si le nœud du problème ne disparait pas, tout cela n'aura servi à Rien.
    AVEC DES AYATOLLAHS EN IRAN, IL N'Y AURA JAMAIS D'ÉTAT PALESTINIENS, JAMAIS. LA DESTRUCTION D'ISRAËL EST LEUR RAISON D'ÊTRE A LA TÊTE DE L'IRAN

  15. Une POURRITURE COLONIALE GENOCIDAIRE ISRAELIENNE qui opère sous la protection des états unis et de certains gouvernants européens, le plus grand vol du siècle sur fond de CRIMES CONTRE L'HUMANITE et de GENOCIDE IMMONDE de TOUT UN PEUPLE PALESTINIEN

  16. Il a pas mis sa cravate couleur sang à cette occasion le bibi…et il est encore libre de circuler en toute aisance !!!
    Tout est possible dans le monde du diable visiblement.

  29. Il vont rain faire les 2 juif à Gaza il a un dieu unique c est la fain pour les juif le mal qui son fait le mal à Gaza ç est écrie que c est la fain pour les juif

  31. SI TRUMP CONTINUE À S OCCUPER DE CE QUI NE LE REGARDE PAS ALORS L IRAN ET LE PAKISTAN DEVRONT REDUIRE ISRAEL EN POUSSIERE, AFIN DE PRESERVER LA LIBERTEE DE LA PALESTINE, IL N Y AURA AUCUNE AUTRE SOLUTION, ET SI LES USA INTERVIENENT MILITAIREMENT, ALORS LA CHINE DEVRA LES ECRASER, ET LES PAYS D AMERIQUE DU SUD DEVEONT CRÉER UNE COALITION, POUR FRAPPER ET ENVAIRE LES USA, LA PALESTINE N EST PAS L AFFAIRE DE L EGEMONIE AMERICAINE.

  33. Merci à Matthieu Mabin pour son décryptage. Cette annonce d'un plan en 20 points est un moment charnière, mais son succès repose sur des détails qui vont bien au-delà de la poignée de main entre Trump et Netanyahu.

    Pour alimenter le débat, voici trois angles concrets pour analyser la suite des événements :

    1. 🕊️ Une piste : Renforcer les médiations parallèles. L'initiative américaine, si elle est perçue comme partiale, pourrait être contre-productive. Les pays du "Sud global" (comme le Brésil ou l'Afrique du Sud), parfois vus comme plus neutres, pourraient offrir des canaux de dialogue complémentaires essentiels pour atteindre Hamas et d'autres factions palestiniennes . La paix a besoin de multiples portes de sortie.
    2. 🧩 Une solution : Découpler l'humanitaire du politique. Le point le plus pragmatique du plan est peut-être le Point 17 : même en cas de rejet par le Hamas, l'aide humanitaire et le retrait israélien partiel sous supervision internationale avancent. Il faut absolument exploiter cette brèche pour sauver des vies immédiatement, sans tout lier à un accord final incertain. C'est une obligation morale qui peut, en prime, créer un climat de confiance.
    3. 💡 Une réflexion : Apprendre du passé pour ne pas répéter Oslo. Les Accords d'Oslo ont échoué, en partie, à livrer une solution politique tangible aux Palestiniens . Ce nouveau plan évoque un "horizon crédible" pour un État palestinien, mais le conditionne à des réformes de l'Autorité Palestinienne qui pourraient prendre des années . Sans jalons clairs, contraignants et un calendrier précis pour la souveraineté palestinienne, ce plan risque de n'être qu'un nouvel arrangement temporaire, et non une paix durable.

    En résumé, la vraie question n'est pas de savoir si le Hamas va dire "oui" ou "non", mais si la communauté internationale peut construire, à partir de ce plan, un processus inclusif, axé sur l'urgence humanitaire et doté d'une feuille de route politique crédible. Qu'en pensez-vous ?

  34. Trump ne peut pas arrêter la guerre à Gaza
    Parce que il doit vendre les armes à Israël
    Si la guerre s arrête qui va acheter les armes ???
    Les États Unis ont déjà vendu plus de 12 milliards de dollars d armes à Israël depuis le début de la guerre à Gaza

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