Décès de Jane Goodall : la justice sociale et environnementale chevillée au corps • FRANCE 24
[Musique] Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro d’actuel au programme. Aujourd’hui, reportage en Belgique sur la prostitution qui est désormais encadré par un contrat de travail, avancée sociétale ou banalisation de la prostitution. La loi fait débat, on le verra. Nous irons aussi à l’Opéra Bastie à Paris où se joue l’opéra Aida. Lecture renouvelée du chef-dœuvre de Verdi grâce à l’artiste irano-américaine Shirine Néclat l’accent sur le statut des femmes et la brutalité de la guerre. Et puis hommage à Jane Goud, icône planétaire des luttes environnementales. Elle est décédée à l’âge de 91 ans. Nous avions eu la chance de la rencontrer pour actuel. Voilà pour le programme. Bienvenue. C’est dit-on le plus vieux métier du monde mais aussi un un métier de l’ombre. Dans de nombreux pays, la prostitution est interdite ou tolérée. La Belgique, elle l’a décriminalisé et a même changé sa loi fin 2024 pour encadrer cette activité avec un contrat de travail. Mais cette nouvelle loi fait débat. Neuf associations ont demandé son annulation auprès de la Cour constitutionnelle belge. Voyez ce reportage de notre correspondante à Bruxelles, Alix Lebourdon. Depuis le 1er décembre dernier, Melégulièrement des contenus pour expliquer et défendre une nouvelle loi en Belgique, celle qui permet au travailleurs du sexe de bénéficier d’un contrat de travail. une première européenne et surtout un statut qui s’accompagne de garantie. La première, c’est que vous pouvez choisir un partenaire sexuel ou le refuser. La deuxième, c’est que vous pouvez choisir les actes sexuels ou les refuser. La troisième est que vous pouvez poser des conditions à un acte sexuel. Et la 4rième est que vous pouvez arrêter l’acte sexuel quand vous le voulez. Une première loi en 2022 avait déjà constitué une grande étape, la décriminalisation du travail du sexe. Mais avec les nouvelles règles en vigueur, les critiques craignent que le proxénitisme soit désormais légal. Une crainte infondée selon Melle. Je ne crois pas que ce soit une opportunité pour les proxened de commencer un business. Grâce à cette loi, justement, tout le monde ne peut plus démarrer une activité dans le travail du sexe alors qu’avant c’était possible. Maintenant, il leur faut un permis. S’ils ont fait quelque chose de répréhensible aux yeux de la loi et que c’est sur leur casier, ils n’obtiendront pas ce permis. Même si Mel n’en bénéficie pas directement et préfère travailler sous le statut d’indépendante, elle estime que cette nouvelle loi permet une reconnaissance du travail du sexe aux yeux de la société. Mais la route semble encore longue avant une réelle évolution des mentalités. Je paye mes impôts, je fais tout comme il faut et avec cette loi, les autorités ont bien confirmé que le travail du sexe était un vrai travail. Malgré tout, quand je vais à la banque pour demander un emprunt pour acheter une maison, on me dit que je ne peux pas l’obtenir juste à cause de mon métier. Ça n’a rien à voir avec l’argente. Donc oui, je me sens vraiment discriminé. Un peu plus loin dans le centre d’enverse, la ville Latinto existe depuis 20 ans. Avec ces 915000 visiteurs par an, c’est la plus grande maison close de Belgique. Ici, le commissariat est à quelques pas des vitrines. La propriétaire nous fait visiter l’une d’entre elles, munie de boutons de sécurité directement reliés à la police et d’un détecteur d’empreinte digitale à l’entrée. Difficile pour Karine Vaner Elst d’envisager de faire signer des contrats au travailleurs du sexe puisque son établissement loue uniquement les vitrines à la journée. Mais elle a été consultée pour l’élaboration de la nouvelle loi et est convaincue qu’il faut encadrer la prostitution. Ça existait déjà au Moyen-âge et même au temps de la Grèce et de la romantique. Et ça existera toujours. Je pense que c’est quelque chose de très humain. Que vous approuviez ou non, ça sera toujours là. Faire comme si ça n’existait pas, c’est un peu hypocrite. Et surtout, vous repoussez le problème dans un coin sombre et criminel où l’on peut alors abuser de ces gens. [Musique] Direction Bruxelles et les environs de la gare du Nord. Dans ce quartier connu pour ses vitrines, une nouvelle antenne de police a été créée. Johann de Buff la dirige. Le policier travaille depuis plus de 20 ans sur les dossiers liés à la prostitution. Il estime que la transparence amenée par la nouvelle loi peut l’aider dans sa traque des cas de traite d’êtres humain. Tous ceux qui travaillent de cette façon là, on peut être assez assuré que c’est pas là qu’on doit commencer à regarder d’abord, mais la loi comme elle a été conçue pour l’instant, difficile, plein de conditions, plein de droits pour le travailleur du sexe, ce qui est bon, mais l’employeur, j’en vois pas beaucoup qui vont se risquer là-dedans. En effet, dans toute la Belgique, seule une poignée de gestionnaires de maison closes auraient pour le moment manifesté leur intérêt pour salariés leurs travailleurs du sexe. Malgré tout, neuf associations ont décidé de déposer un recours contre cette loi auprès de la Cour constitutionnelle. Parmi elles, Isala, une organisation qui accompagne d’anciennes prostituées comme Pascal Rouge, révolté que l’on puisse qualifier la prostitution de travail comme un autre. J’ai juste envie de dire mais messieurs les ministres ou mesdames les ministres qui avaient signé cette loi, est-ce que vous avez réfléchi si c’était vraiment un métier comme un autre ? Est-ce que vous accepteriez qu’un jour votre votre fille ou votre fils vienne dire un mois plus tard, je vais devenir prostitué ? L’analyse qu’on fait de cette loi et c’est que elle crée un lien des subordinations. Elle l’inscrit en fait dans le droit ce lien des subordinations. Maintenant la personne employée qui est la personne prostituée, elle est légalement subordonnée à l’autorité patronale des des l’employeur qui pour nous est vraiment en procès net. En fait, la législation belge sur la prostitution fait partie des plus progressistes au monde mais n’a pas fini de faire débat dans le pays. [Musique] Je vous emmène maintenant à l’Opéra Bastille à Paris où se joue en ce moment l’opéra Ida mise en scène par la plasticienne irano-américaine Chirine Néat. L’artiste de 68 ans qui vit en exil aux États-Unis se frotte pour la première fois à l’art lyrique avec cette œuvre de verdére fanatisme religieux. Oppression des plus faibles, l’artiste veut qu’en le regardant, le public ressente comme un couteau dans le ventre. Étienne Papono. Donner une place centrale aux souffrances des opprimés plutôt que de célébrer la toutepuissance des vainqueurs, c’est le choix de l’artiste plasticienne Chirine Néat, metteuse en scène d’aïda à l’Opéra Bastille à Paris. L’histoire créée par Verdi raconte les amours impossibles entre une princesse éthiopienne captive et un général égyptien dont l’armée commet d’innombrables violences contre son peuple. Pour les illustrer, des vidéos sont projetées sur scène. Hasard du calendrier pendant le tournage en juin dernier, Israël bombarde par surprise le pays d’origine de Chirine Néclat l’Iran. Nous filmions des scènes de guerre et mon propre pays a été attaqué le même jour. Mes sœurs et ma mère ont tout été affecté. Ma mère est paralysée. Elle n’a pas pu s’enfuir. Ce fut un véritable cauchemar. Aïa est transposée dans un monde où l’oppression religieuse et politique est omniprésente. Le pouvoir patriarcal y est symbolisé par un monumental cube minéral blanc. Dans cette histoire intime, épique et universelle, les femmes luttent pour leur liberté. Un thème cher à Shirine Néhat. Depuis le début, mon travail puise dans mes origines, mon pays, l’Iran. Il est marqué par la manière dont le fanatisme du gouvernement et l’hypocrisie de sa politique ont un impact considérable sur les femmes iraniennes génération après génération. Les femmes iraniennes ont toujours été acculées mais elles ont toujours lutté. Exilé aux États-Unis depuis des décennies, Shirine Néchat de la photographie, de la vidéo puis du cinéma ses terrains d’expression. Au cœur de son travail, l’hypocrisie du pouvoir, le fanatisme ou encore la résilience des femmes. Des thèmes plus que jamais d’actualité dans son interprétation d’Aida. Elle a révolutionné le regard porté sur les chimpanzés et par la même sur notre humanité. Jane Goud est morte à l’âge de 91 ans. La chercheuse britannique, défenseuse infatigable de la protection de la nature continuait à parcourir le monde pour sensibiliser le public au réchauffement climatique. Notamment l’ormanin l’avait interviewé pour actuel en 2023 et nous expliquer notamment pourquoi l’égalité homme-femme et le combat pour la justice dans tous les domaines étaient essentiel et intimement lié à la protection de l’environnement. Marc Pope jusqu’au bout. Jane Goud aura sillonné le monde pour perfectionner son œuvre, sensibiliser le public à la biodiversité. C’est d’ailleurs dans le cadre d’une de ses tournées qu’à 91 ans, elle s’est paisiblement éteinte dans son sommeil a fait savoir sa fondation. Mais son message, lui raisonne toujours. Si nous ne faisons rien pour protéger l’environnement que nous avons déjà partiellement détruit, je ne voudrais pas être un enfant né dans 50 ans. Je ne le voudrais vraiment pas. Infatigable, sep scientifique a consacré sa via à l’étude des grands singes. Dans les années 60, la Britannique commence à les étudier dans la réserve de Gambé en Tanzanie. Elle documente le comportement des chimpanzés et révèle qu’ils utilisent des outils révolutionnant ainsi la compréhension par l’homme de sa place dans la nature. Au fil des années, elle apprend même leur langage. Dans les années 70, elle milite pour la nature et crée 7 ans plus tard sa fondation pour gérer en Afrique l’accueil des chimpanzés, améliorer leurs conditions de vie et sensibiliser les jeunes générations. autodidacte. Jane Goud a également réussi à s’imposer dans un monde dominé par les hommes, ouvrant la voix à d’autres femmes. Je pense que de plus en plus les gens réalisent qu’il faut combattre les discriminations et se battre pour l’égalité, l’égalité entre les sexes dans plusieurs domaines de la société. Et donc la bataille pour l’égalité et les femmes pour une meilleure position des femmes dans la société n’est pas différente de la bataille pour donner une place à la nature dans notre société et en comprendre les bénéfices. Son engagement l’a également conduite à être nommé messagère des Nations- Unies pour la paix de Barack Obama Antonio Gutterz. Tous célèbrent aujourd’hui Jane Goud pour son héritage qui traversera les générations. Inspirante Jane Goud, merci beaucoup de votre fidélité. C’est la fin de cette émission. N’hésitez pas à nous suivre sur tous nos réseaux sociaux. Je vous dis à très vite sur France 24.
Notre hommage à Jane Goodall, décédée à l’âge de 91 ans. Défenseuse infatigable de la nature, la chercheuse britannique continuait à parcourir le monde pour sensibiliser le public à la menace que représente le réchauffement climatique. L’équipe d’Actuelles l’avait rencontrée en 2023.
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