attaque russe sur un train de voyageurs dans le nord du pays ; au moins 30 blessés, selon Volodymyr Zelensky

Un train de voyageurs a été touché, samedi, par une attaque aérienne des forces russes à la gare ferroviaire de Chostka, dans l’oblast de Soumy, dans le nord de l’Ukraine, a annoncé, sur X, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

« Toutes les informations concernant les victimes sont en cours de vérification, a-t-il précisé. A ce jour, nous avons connaissance d’au moins 30 [personnes]. » Un peu plus tôt, sur Telegram, le président ukrainien avait évoqué « des dizaines de personnes blessées » et publié une vidéo montrant la carcasse calcinée d’un wagon et d’autres voitures du train aux fenêtres soufflées.

Trois enfants figurent parmi les personnes hospitalisées, selon un message publié sur Facebook par le directeur de la société nationale ukrainienne des chemins de fer, Ukrzaliznytsia. Un employé de la société, un caissier, a également été soigné à l’hôpital, a ajouté Oleksandr Pertsovskyi.
La Russie a frappé deux trains de voyageurs coup sur coup, visant d’abord un train local, puis un train à destination de Kiev, a précisé sur Telegram Oleksiy Kuleba, vice-premier ministre et ministre de la reconstruction de l’Ukraine.

« Les Russes ne pouvaient pas ignorer qu’ils visaient des civils, s’est emporté sur X Volodymyr Zelensky. Il s’agit d’un acte terroriste que le monde ne doit pas ignorer. » Visiblement en colère, il a appelé les Occidentaux à passer à l’action. « Nous avons entendu des déclarations fermes de la part de l’Europe et des Etats-Unis, et il est grand temps de les concrétiser », a-t-il souligné, jugeant que « les belles paroles ne suffisent plus » et que « des mesures énergiques s’imposent ».

Le train devait relier Chostka à Kiev, la capitale, a précisé le chef de l’administration militaire locale, Oleh Hryhorov, qui avait publié sur Telegram une image d’une voiture en feu, ajoutant que les secouristes étaient sur place.

L’armée russe a ciblé à plusieurs reprises les infrastructures ferroviaires ukrainiennes depuis l’invasion du pays en février 2022.