Ursula von der Leyen s’est faufilée dans le programme vertigineux de l’Italian Tech Week, alors dans sa dernière ligne droite. Il a fallu lui trouver une petite mais une bonne place, vendredi matin, entre l’intervention du tout-puissant patron de la non moins puissante banque américaine Goldman Sachs, David Solomon, celle de Christian Klein, PDG du fabricant de logiciels allemand SAP, l’un des plus beaux succès du Vieux Continent, et celle de Jeff Bezos, l’ogre d’Amazon et de Blue Origin, à la parole très rare. Ce sera donc juste avant l’Américain, dans une ville de Turin sous cloche, en raison de manifestations propalestiniennes émaillées de violences. Pour approcher ce cénacle de titans, il fallait l’ascèse des pèlerins : arriver à l’aube, ne pas se lever pendant les interventions… La…