La plainte a été rédigée par un groupe s’appelant “Juristes et avocats pour la Palestine”. Elle a été signée par une cinquantaine de professeurs de droits, des avocats ou encore des personnalités publiques.

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Publié le 07/10/2025 23:48

Mis à jour le 07/10/2025 23:48

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La cheffe du gouvernement italien, Giorgio Meloni, à Rome, en Italie, le 15 septembre 2025. (MASSIMO VALICCHIA / NURPHOTO / AFP)

La cheffe du gouvernement italien, Giorgio Meloni, à Rome, en Italie, le 15 septembre 2025. (MASSIMO VALICCHIA / NURPHOTO / AFP)

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a annoncé mardi 7 octobre qu’une plainte pour “complicité de génocide” contre elle et deux ministres avait été déposée à la Cour pénale internationale (CPI) en raison du soutien de Rome à Israël (CPI). Le ministre de la Défense, Guido Crosetto, et Antonio Tajani, chef de la diplomatie, sont également visés. Le directeur général de Leonardo, un groupe italien d’aéronautique et de défense, Roberto Cingolani, serait lui aussi ciblé par cette plainte, a-t-elle avancé. 

Alors que les manifestations pro-palestiniennes se multiplient en Italie, la dirigeante a fait ces révélations au cours d’une émission télévisée diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, et dont des extraits ont été publiés par les médias. “Je pense qu’il n’existe pas un autre cas au monde ou dans l’histoire d’une plainte de ce genre”, a ajouté celle qui refuse de reconnaître un Etat palestinien, comme l’Allemagne.

La plainte, datée du 1er octobre, est rédigée par un groupe s’appelant “Juristes et avocats pour la Palestine” et a été signée par une cinquantaine de personnes, des professeurs de droits, des avocats mais aussi quelques personnalités publiques. “Avec son soutien au gouvernement israélien, en particulier à travers la fourniture d’armement meurtrier, le gouvernement italien s’est rendu complice du génocide en cours et des gravissimes crimes de guerre et contre l’humanité commis aux dépens de la population palestinienne”, écrivent les auteurs de la plainte. Ils demandent à la CPI d’évaluer la possibilité d’ouvrir une enquête officielle à la suite de leur plainte.