Mélenchon ouvre le bal. Non-invité à l’Elysée cet après-midi, contrairement aux autres groupes parlementaires qui ont composé le Nouveau Front populaire, le leader de la France insoumise s’est présenté face à la presse ce vendredi matin, comme annoncé hier. Aucune surprise : Jean-Luc Mélenchon a répété, plus solennel que les fois précédentes, qu’il réclamait une «présidentielle anticipée», demande «bien partagée au-delà des rangs insoumis». L’objectif de sa prise de parole était de refaire passer le message à ses électeurs qu’il n’avait «rien à voir» avec les discussions de ces derniers jours à Matignon. Les insoumis ne sont impliqués dans «aucun des engagements qui s’y sont discutés, a-t-il martelé. Nous avons un mandat exigeant et non négociable : le programme du Nouveau Front populaire». Pour lui, Macron «bloque sciemment» la situation politique française et une dissolution ne permettrait pas de «sortir de l’impasse». «Le départ d’Emmanuel Macron, a-t-il répété, est une exigence lé-gi-time».