Prix Nobel de littérature 2025 : László Krasznahorkai, l’écrivain qui réaffirme le pouvoir de l’art

[Musique] Las krasnork [Musique] Le prix Nobel de littérature attribué au hongrois Llo Krasna Orkaille. Taylor Swift, la chanteuse de tous les records et les coulisses d’un grand défilé de mode. C’est le programme éclectique de ce nouveau numéro de l’affiche. Bienvenue à tous. On commence donc avec le prix Nobel de littérature. C’est le hongrois la Krasna Orkaille qui l’a emporté. L’écrivain de 71 ans et l’auteur d’une douzaine de romans, nouvelles et essais dont certains ont été adaptés au cinéma. Alexis Broca est avec moi. Bonjour. Vous êtes rédacteur en chef à à lire magazine. Euh alors, je le disais hein, l’Asl Krasna Orkaille est un écrivain de renom. Il est connu dans le monde anglo-saxon. Il a notamment obtenu l’International Booker Price en 2015. Il est peut-être un petit peu moins connu ici chez nous en France. Parlez-nous peut-être d’abord de son univers, son style, son écriture. Alors, son style, il est immédiatement reconnaissable. He c’est un style symphonique marqué par de très longues phrases euh souvent assez complexes ou on parle de phrases paragraphe voilà des phrases paragraphe ça peut être des phrases livres dans il y a certains livres cours qui ne sont composés que d’une seule phrase. Et c’est un style qui est très riche qui peut accueillir à la fois des pensées très sophistiquées et aussi de de l’oralité et il sert souvent à mettre en enfin surtout moi dans les premiers romans à mettre en scène des mondes qui sont en pleine déchéance hein. Si on prend le l’univers de Tango de Satan. C’est une un petit village qui est près d’une coopérative que agricole qui ne fonctionne plus où se débattent des personnages qui qui enfin qui qui n’attendent pas d’ailleurs qui sont qui qui sont qui sont coincés là par leur propre inertie et qui se perdent en petite magouille, en tromperie, en ivresse et puis et puis qui entendent la rumeur comme quoi ce deux personnages qui auraient disparu devrai devraient revenir bientôt. On les croyait morts et ils vont revenir. Et l’un s’appelle Jéremias, il a le nom d’un prophète et ce n’est pas par hasard. Voilà. Alors oui, c’est des univers qu’on dit souvent à ces son. Quel sont les auteurs qui qui l’influencent ? Alors, il y a beaucoup d’influences assez diverses. On peut penser à Kafka pour l’espèce de menace existentielle qui pèse sur sur ces univers. On peut songer aussi à à Becket simplement parce que ces univers comme celui de Tango de Satan par exemple sont pas situés, suspendus et où les personnages se se s’épuissent en dialogue qui qui épuisent aussi le en quelque sorte le sens des dialogues. Et puis il y a aussi un une influence Melvilienne. Herman Melville, l’auteur de de Mobidic dans Mélancolie de la Résistance par exemple, on trouve une ville dans lesquelles s’est installé un cirque et le clou de la grande attraction de ce cirque c’est une baleine géante et pourrissante. Et puis dans Petit travaux pour un palais aussi, il y a un personnage qui est de bibliothécaire qui s’appelle Herman Menville sans œuvre qui fétichis les livres. Donc là, voilà la la France, voilà, le clin d’œil est très est déclaré. Voilà. Alors la SL Crasna Orkaille a été récompensée pour, je cite, son œuvre fascinante et visionnaire qui, au milieu d’une terreur apocalyptique réaffirme le pouvoir de l’art. On va tout de suite écouter l’un des membres du comité Nobel. Personnellement, je lis ces romans depuis longtemps, depuis qu’ils ont commencé à être traduits en anglais. Les œuvres que j’ai mentionné, le tango de Satan et la mélancolie de la résistance sont vraiment superbes, je dirais. [Musique] Elle capture à la fois le sentiment de vivre dans la campagne hongroise, mais aussi l’impression que le monde est imprégné d’un sentiment apocalyptique face auquel les habitants ne peuvent rien faire d’autre que de se laisser manipuler. Alexis Broca, à votre sens, qu’est-ce que le comité de Nobel a voulu récompenser en choisissant le Hongrois ? Ah ben écoutez, il il a voulu récompenser euh à mon avis un un grand auteur de de de très grandes proses. Euh voilà, c’est euh lorsque vous lisez Krasnoka Krasnorka, vous voyez tout de suite hein euh qui fait partie de de l’espèce de dostes de ces gens-là. Euh il a voulu aussi récompenser les les littératures de l’Est. Il y a, vous savez, il cherchait toujours à pondérer les pays, les langues. Voilà. Euh alors, je suis pas sûr que ce Nobel ait une dimension politique première, mais il y en a peut-être, il y a peut-être une dimension politique seconde. C’est-à-dire que bon euh la Hongrie euh vit sous le régime de Victor Orban. Victor Orban, il se trouve qu’en 2020, il a interdit les livres, l’enseignement des livres d’Imré Kertech, euh l’auteur d’être sans destin qui est l’autre grand Nobel enrois. Voilà, l’autre Nobel de littérature enrois. Donc il y a il y a peut-être effectivement une petite intention politique derrière, mais oui, je pense qu’il récompense un grand écrivain qui est en phase avec euh le sentiment que beaucoup de gens ont du monde, ce sentiment apocalyptique. Maintenant euh je pense que cette apocalypse peut être prise dans deux sens, hein. Il y a il y a aussi à partir de CR a voyagé en Asie, il y a eu un un petit changement dans dans son œuvre à partir de là où il semble être ouvert vers la vers la lumière et vers vers la beauté. ce ce recueil qui s’appelle Seobo est descendu du ciel qui nous montre justement des des chocs des confrontations avec la beauté comment on la reconnaît comment comment elle nous transforme. Donc il il y a aussi une part de lumière dans son œuvre. Il y a aussi un petit peu un petit peu d’espoir au milieu de cet apocalypse et puis on n pas le temps d’en parler davantage mais il y a ce dynamisme de la fiction littéraire de de l’Europe de l’Est et qui est sans doute aussi récompensé à cet endroitlou oui oui oui tout à fait. D’ailleurs, Crasnor n’est pas une surprise, c’était un un lauréat attendu. Il y avait aussi Mirsa Kartarescu, le roumain, l’auteur de Solénoïd Mélancolia. Il y avait aussi Péternadas. Voilà donc les littératures de l’est en effet sont très dynamiques en ce moment. La voà récompensé et les voil récompensé. Merci beaucoup Alexis Broca d’être venu nous parler de ce Nobel de littérature 2025. On passe au succès jamais démenti de Taylor Swift. toute autre chose. Son 12e album sorti le 3 octobre est déjà celui de tous les superlatifs et pulvérise des records. Plus de 2 millions et demi d’exemplaires vendus en une seule journée aux États-Unis. Et vous allez le voir, les fans parisiens n’ont pas boudé leur plaisir lors de la présentation de l’album au grand Rex. Regardez ce reportage de nos confrères de France Télévision. Taylor Swift, la tête dans les records. [Musique] Un retour tout en paillette et en froufou. Son 12e album est déjà celui de tous les superlatifs, le plus écouté de l’année dès le jour de sa sortie. 2700000 exemplaires vendus aux États-Unis et ce n’est pas fini. Partout dans le monde, ses fans exultent à l’écoute des morceaux. Tenue secrée jusqu’au tout dernier moment. Une sortie d’album parfaitement préparé, des annonces au comptegoutte pour faire monter l’impatience. Une stratégie de communication poussée jusque sur grand écran. Dans ce cinéma parisien ce weekend, comme dans 8000 autres à travers la planète, ces fans sont venus découvrir le documentaire de leur idole absolu. On est trop fan depuis trop longtemps. C’estàd depuis 15 ans, la moitié de ma vie. Ben on attend surtout de voir les backstage un petit peu de l’album et cetera, de voir les significations des musiques. Ouais, il y a beaucoup de marketing derrière à chaque fois mais c’est un plaisir en tout cas pour les fans. Au menu, des coulisses et des images inédites. Un paris gagnant ? Le film affiche déjà 33 millions de dollars de recettes rien qu’aux États-Unis. Taylor Swift, une icône de la pop et une reine des affaires. Point d’orgue d’une stratégie marketing savam orchestrée, la Megastar a décliné son dernier album en 25 versions pour inciter les fans à l’acheter plusieurs fois. Franchement, je voir, il nous en reste plus que deux puisque tout est parti et vous allez pas avoir les autres variants. Rapidement, ces albums deviennent des objets de collection sur lesquels les fans spéculent. Les deux variants qu’on a, c’est des choses qui deviennent des produits très vite rares, qui se revendent parfois sur Vinted jusqu’à 150 € déjà aujourd’hui 3 jours après la sortie de l’album. L’objectif assumé de la star, battre un nouveau record, celui de l’album le plus vendu de tous les temps en une semaine. Et puis alors que la semaine de la mode s’est terminée il y a quelques jours, on vous emmène dans les coulisses d’un défilé, celui de la marque de cosmétique L’Oréal qui s’est tenu sur le parvis de l’hôtel de ville en plein centre de la capitale et une fois n’est pas coutume était ouvert à tous. Stella Elgersma, y était pour nous. Que se passe-t-il derrière en défilé de mode ? Aujourd’hui, je vous amène avec moi dans les coulisses d’un grand défilé qui marque le début de la Fashion Week à Paris. C’est celui de la marque française l’Oréal et les choix du lieu n’est pas un. C’est l’hôtel des villes au cœur de Paris qui a depuis longtemps les symboles des mouvements sociaux féministes et des luttes du 19e siècle pour l’égalité salariale. Mais comment est-ce qu’il fonctionne réellement un défilé de mode ? Voici l’immense espace maquillage et coiffure. Tout le monde arrive très en avance pour se préparer. Il y a des lumières de caméras, des miroirs, des produits de beauté partout. Mais comment se sentent les ambassadrices juste avant le défiler ? On va leur demander directement. Bonjour Marie, comment ça va ? Bonjour, ça va bien pour le moment. Je sais pas si on peut vraiment être prêt. J’ai l’impression que malgré l’expérience, c’est toujours un moment qui est un petit peu stressant. La dernière phrase que je me disais quand j’étais sur les skis, c’était c’était de me faire plaisir. Et du coup, je crois que c’est ce que je me dis aussi et c’est ce qu’on me demande sur ce défilé aussi, c’est de voilà, de laisser aussi sortir un peu notre joie et puis de profiter du moment. Donc c’est un petit peu ces dernières consignes que je me dis. Ouais. Qu’est-ce que ça signifie pour toi de défiler ce soir pour l’Oréal Paris en tant que ambassaderrice ? C’est euh c’est toujours une immense fierté en fait de faire partie de de cette famille de cette famille l’Oréale qui est effectivement qui est euh qui est diverse, qui représente la femme et surtout qui représente le pouvoir de la femme et le faire euh aujourd’hui sur le parb de l’hôtel de ville qui est quand même un haut lieu des libertés du peuple français. Bah voilà, ça a beaucoup de sens. Ce que je trouve magnifique, c’est qu’il y a des femmes de tout âge et des femmes qui réussissent, c’est pas forcément dans une carrière mais qui ont un parcours de vie qui est inspirant et et ça c’est quelque chose qui est hyper inspirant. D’autant plus pour moi qui vient d’arrêter ma carrière sportive et du coup te dire mais en fait tu peux aussi exister différemment et tout au long de ta vie en étant quelqu’un d’inspirant. Les défilés commencent. Cette performance est ouverte à tous diffusé sur des écrans géants et partagés dans les mondees entier sur les réseaux sociaux. Sur les podiums Kendal Jener, Eva Longoria, Viola Davis, Rebecca Armstrong, Andy McDowell, une performance de la chanteuse canadienne Charlotte Cardin et une autre de la brésilienne Anita. En groupe de danseurs ainsi que de nombreuses autres icônes féministes qui incarnent l’indépendance des femmes, célèbre la confiance en soi et la sororité. Et parmi les looks marquants, Caradvine, Jane Fonda, bébé Vio et beaucoup d’autres. Un défilé puissant, une célébration des femmes et un rappel qui la beauté et la confiance sont pour nous tous. Et c’est la fin de cette émission. Merci à tous de nous avoir suivi. N’oubliez pas de nous retrouver sur france24.com ainsi que sur tous nos réseaux sociaux. On se quitte avec des images du documentaire One to John et Yoko. Une plongée inédite dans l’intimité et l’engagement intellectuel du couple que former l’ancien Beatles et sa compagne artiste. Je vous laisse découvrir et vous dit à très vite. [Musique] [Musique] How would you remembered just two levels? beso [Musique]

Au programme de ce nouveau numéro de “À l’Affiche” présenté par Louise Dupont : le prix Nobel de littérature attribué au Hongrois László Krasznahorkai. Alexis Brocas, rédacteur en chef à “Lire-Magazine”, nous en dit plus sur cet écrivain de 71 ans, auteur d’une douzaine de romans, nouvelles et essais, dont certains ont été adaptés au cinéma.
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