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La pression sur Moscou augmente. Pendant que Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l’UE, était à Kiev ce lundi, le chancelier allemand Friedrich Merz enjoignait à Donald Trump, depuis Charm el-Cheikh (Egypte), de mettre, après les efforts déployés pour Gaza, aussi fin à la guerre en Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky confirmait de son côté qu’il serait une nouvelle fois accueilli à la Maison-Blanche «cette semaine», alors que le président américain vient d’affirmer dimanche qu’il pourrait livrer des missiles Tomahawk à l’Ukraine si Vladimir Poutine continuait à poser des entraves à tout cessez-le-feu ou accord de paix.
C’est dans ce contexte que les services secrets allemands ont haussé le ton lundi. Martin Jäger, le nouveau directeur du Service fédéral de renseignement allemand (BND), a assuré que Moscou serait prêt à entrer en «conflit direct avec l’OTAN avant 2029». «A Moscou, on estime avoir des chances réalistes d’étendre sa zone d’influence vers l’ouest et de rendre l’Europe, économiquement bien plus puissante, dépendante de la Russie. Pour atteindre cet objectif, la Russie n’hésitera pas, si nécessaire, à entrer en conflit militaire direct avec l’OTAN», a martelé celui qui était encore il y a peu ambassadeur en Ukraine. C’était lors d’une audition devant le Bundestag.