Ces Alliés ont ainsi répondu à l’appel du ministre ukrainien de la Défense Denys Chmyhal, également présent à la réunion. Selon ce dernier, l’Ukraine aura besoin de pas moins de 120 milliards de dollars l’an prochain pour son effort de guerre, dont la moitié qu’elle sera en mesure de financer elle-même.
Le programme PURL (“liste des besoins priorisés de l’Ukraine”), lancé au mois d’août, a déjà permis de réunir 2 milliards d’euros (2,3 milliards de dollars) à destination de Kiev. Ce montant a été financé en plusieurs tranches par les Pays-Bas, le Canada, l’Allemagne, ainsi que plusieurs pays scandinaves.
À l’issue de la réunion de l’UDCG, M. Rutte a assuré que plus de la moitié des 32 pays de l’Otan s’étaient désormais engagés à financer le PURL, sans toutefois préciser lesquels, ni pour quels montants. Les ministres de la Défense de Finlande, de Lettonie, de Lituanie, d’Estonie, ainsi que le ministre belge Theo Francken (N-VA) ont toutefois déjà annoncé des engagements.
Selon M. Chmyhal, Kiev fait actuellement face à trois grandes priorités en termes d’armement. Pour répondre aux attaques russes, l’Ukraine a besoin de drones sur la ligne de front, de systèmes d’interception, ainsi que des missiles à longue portée, d’après le ministre ukrainien. Les contributions annoncées mercredi serviront à financer des équipements américains “très critiques” dans ces domaines, a-t-il ajouté.
Face aux drones, l’Ukraine appelle l’Europe à se mobiliser pour contrer l'” escalade” de la Russie