Je suis resté longtemps dans une forme qui n’était pas en adéquation avec le haut niveau.
Cette réaction lui a offert son troisième trophée de la saison, succédant à Adélaïde et Montpellier. Après deux exercices en demi-teinte, le natif de Montréal revit.
“Plusieurs éléments l’expliquent, poursuit-il. La forme physique, déjà. Je suis resté longtemps dans une forme qui n’était pas en adéquation avec le haut niveau. Ce n’est pas que je mangeais trop de chips (rires), mais j’avais mal et je n’étais pas bien tout simplement. J’ai aussi remis les choses en place en termes d’organisation, pris en maturité, posé de meilleures décisions sur ma programmation, ajuster mes entraînements et appris à rester calme dans les moments difficiles. Et puis un travail mental plus approfondi : j’ai accepté de travailler sur mes états d’âme, mon état d’esprit, comment gérer certaines situations de match. Il y a donc ces trois éléments mais aussi, évidemment, le boulot au quotidien. J’ai amélioré mes coups, mon service que j’ai un peu modifié, etc. Je pense que tout se reflète sur le court.”
Avec les 250 points récoltés à Bruxelles, Auger-Aliassime se rapproche de Lorenzo Musetti (ATP 8), dernier qualifié provisoire pour le Masters de fin de saison. Un objectif clair, qui passera par de nouvelles performances, dès Bâle la semaine prochaine où il affrontera son compatriote Gabriel Diallo (ATP 35).