Vendredi 24 octobre 2025, à 21h10, France 2 donnera le coup d’envoi de la sixième saison d’Astrid et Raphaëlle, la série incarnée par Lola Dewaere (prochainement à l’affiche de la série Soeurs, sur France 2, avec Nicolas Gob, ndlr) et Sara Mortensen. Dans la peau d’un documentaliste autiste de la police criminelle, cette dernière, invitée du podcast Dhombres et de Lumières, revient sur le rôle d’Astrid qui a résolument marqué son parcours de comédienne. Un parcours qui, dès sa plus tendre enfance, n’a pas toujours été un long chemin de rose mais lui a transmis les clés d’une résilience à toutes épreuves.
“Heureusement que les réseaux sociaux n’existaient pas, car je ne sais pas si j’aurais survécu…” Sara Mortensen évoque l’accident qu’elle a eu à quatre ans
“Lorsque j’avais quatre ans, j’ai été victime d’un accident à l’œil gauche et j’ai été opérée de nombreuses fois, confie Sara Mortensen dans cet entretien. Donc cet œil n’a pas toujours été très esthétique, ce qui m’a valu des “gentillesses” infinies de la part de mes camarades à l’école tout au long de ma scolarité. Heureusement que les réseaux sociaux n’existaient pas, car je ne sais pas si j’aurais survécu si ce harcèlement avait été autre que ce que j’ai traversé et que l’on appelait autrefois des moqueries. À mon époque, on ne le prenait pas au sérieux comme aujourd’hui, même si, à mon goût, on ne s’en préoccupe pas encore assez lorsqu’on pense au drame survenu dernièrement à la petite Sara (une fillette de 9 ans s’étant donné la mort après avoir été moquée sur sa corpulence, ndlr))”.
“J’ai toujours été singulière…”, Sara Mortensen (Astrid et Raphaëlle) évoque sa double nationalité
Puis la comédienne franco norvégienne poursuit sur le thème de la différence, en évoquant sa double nationalité : “J’ai toujours été singulière et, dans une double culture, on l’est encore plus. J’ai toujours été la norvégienne ici et la Française là-bas, constate-t-elle avant de pointer les mille et un préjugés autour du bilinguisme. Dans les magasins, je parlais en norvégien à mon fils qui me répondait dans cette même langue. Et là j’entendais les commerçants réagir : “il ne parle pas français, le petit ? ” C’est fou comme le bilinguisme, lorsqu’on a la peau blanche, n’est pas du tout acté !”, s’amuse-t-elle avant de conclure dans un sourire : “Est-ce que ça m’importe… je ne crois pas !”.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur le podcast Dhombres et de Lumières, avec de nombreuses rencontres parmi lesquelles Benjamin Baroche, Marine Delterme, Nolwenn Leroy ou encore Olivier Marchal.