Le Flamant, l’un des trois patrouilleurs de service public (PSP) de la Marine nationale basés à Cherbourg, évolue actuellement sous pavillon de l’OTAN en mer Baltique. Le bâtiment français participe à l’opération Baltic Sentry de surveillance des activités maritimes et des infrastructures sous-marines stratégiques dans la région.
Parti le 6 octobre de Dunkerque, après avoir contribué au dispositif de sauvetage de la vie humaine dans le détroit du Pas-de-Calais, le Flamant a rejoint la mer Baltique, intégrant le Standing Nato Maritime Group One (SNMG1), l’un des groupes navals permanents de l’OTAN. Le patrouilleur français, qui a fait escale le 12 octobre à Stockholm, en Suède, contribue à l’opération Baltic Sentry, lancée en janvier 2025 pour surveiller l’activité maritime dans la région, en particulier évidemment les navires russes et protéger les infrastructures sous-marines critiques, tels les câbles de télécommunication et d’énergie. Une mission à laquelle la Marine nationale participe très régulièrement depuis ses débuts, via des bâtiments de surface et avions de patrouille maritime. Le Flamant devrait être de retour à Cherbourg d’ici le début du mois de novembre.
Le Flamant s’entrainant avec la frégate danoise Niels Juel.
Le Flamant s’entrainant avec la frégate danoise Niels Juel.
Mis en service en 1997, comme ses deux jumeaux le Cormoran et le Pluvier, le Flamant mesure 54 mètres de long pour 10 mètres de large et affiche un déplacement de près de 400 tonnes en charge. Armé par un équipage d’une vingtaine de marins, il peut mettre en œuvre des mitrailleuses de 12.7 mm et 7.62 mm. Le patrouilleur dispose à l’arrière d’un petit radier abritant une embarcation semi-rigide ZH-733 servant notamment à déployer des équipes de visite sur des bateaux contrôlés.
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