Après la rocambolesque pérégrination du sous-marin Novorossiysk, de Méditerranée en mer Baltique en passant par la mer de la Manche, un autre bâtiment de la marine russe vient de faire l’actualité.

D’après la Royal Navy, un navire de guerre britannique a été chargé, pour la première fois, de surveiller un bateau de guerre russe sous le commandement direct de l’OTAN.

Le HMS Duncan, basé à Portsmouth, a ainsi été activé par le commandement maritime allié, dont le siège est à Northwood à Londres, pour suivre le destroyer russe Vice-amiral Kulakov (163 mètres) à travers la Manche.

La Royal Navy est prête à réagir à toute activité navale russe. Elle mène des opérations de surveillance constantes pour protéger le Royaume-Uni et nos eaux territoriales.

Al Carns, ministre des Armées

Les Britanniques ont également indiqué que cette opération coordonnée, d’une durée de 48 heures, avait impliqué deux autres nations, dont un NH90 de l’armée de l’air néerlandaise et la marine française.

Vidéos : en ce moment sur ActuL’armée française doit « être prête à un choc » face à la Russie

Alors que le bâtiment russe, en provenance de la mer du Nord, faisait route vers l’ouest « en direction de l’île d’Ouessant au large des côtes françaises », plusieurs éléments de la Marine nationale ont, en effet, participé à cette surveillance rapprochée, sous la coordination du Comnord (commandant de la zone et de l’arrondissement maritimes de la Manche et de la mer du Nord).

Si la préfecture maritime n’a pas souhaité divulguer la composition des forces mobilisées, rappelons que le Comnord peut, par exemple, faire intervenir l’hélicoptère H160, basé à Maupertus, et le Dauphin de la 35F au Touquet ainsi que les patrouilleurs de service public (PSP) de la base navale de Cherbourg (Manche).

Ce n’est évidemment pas la première fois que des unités de la préfecture maritime de la mer de la Manche et mer du Nord sont appelées à prendre « en chasse » des bâtiments russes.

Et ce n’est certainement pas la dernière aux dires du chef d’état-major des Armées français, le général Fabien Mandon, qui affirme que l’armée française doit être « prête à un choc dans trois, quatre ans » face à la Russie, « peut-être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent ».

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