Deuxième sur la grille de départ du Grand Prix de Mexico, Charles Leclerc avait toutes les cartes en mains pour prendre le meilleur sur Lando Norris dès le premier virage. Seulement, après un mauvais envol, le Monégasque s’est retrouvé à trois de front avec Max Verstappen à sa gauche et Lewis Hamilton à sa droite. Avec une vitesse trop élevée à l’entrée du premier virage, le pilote Ferrari à finalement court-circuité le deuxième virage, prenant les commandes de la course pour quelques mètres avant de rendre la position à Lando Norris.
Alors qu’il pensait que sa course pouvait s’arrêter dès les premiers mètres, Charles Leclerc a finalement poursuivi à la deuxième place, loin derrière un Lando Norris intouchable. Le Monégasque lui-même a réussi à creuser un écart important avec ses adversaires, le laissant tranquille une bonne partie de la course.
“Du deuxième tour à l’avant-dernier tour, c’était une course plutôt normale”, déclare Leclerc au micro de Canal+. “Mais le premier et les derniers tours ont été particulièrement difficiles. Le premier pour le départ parce qu’à trois de front… Je voulais faire un bon départ mais je n’ai pas réussi, et finalement ça m’a plutôt aidé parce que grâce à mon mauvais départ, j’ai réussi à avoir l’aspiration de Lando, qui m’a un petit peu aidé à re-récupérer.”
Charles Leclerc, Ferrari, Lando Norris, McLaren, Andrea Kimi Antonelli, Mercedes
Photo de: Sam Bagnall / Sutton Images via Getty Images
“Lewis était à l’intérieur. Je pense qu’il ne savait pas que Max était à l’extérieur. Max a tenté quelque chose qui était un peu à la limite. Quand c’est comme ça, c’est très chaud. C’est le sport auto, je ne reproche rien à personne mais c’est un moment où je pensais que ma course pouvait se terminer dans ce premier virage parce que j’étais entre les deux et je ne pouvais pas faire grand chose. Heureusement, on a réussi à terminer cette course, et avec un très bon résultat.”
Mais dans les derniers tours de la course, Charles Leclerc a dû faire face à une nouvelle menace venue de loin, le retour de Max Verstappen. Le Néerlandais a montré un rythme impressionnant sur les pneus tendres lors de son deuxième relais, comblant l’écart de plus de dix secondes qui séparait les deux pilotes à une vingtaine de tours du drapeau à damier.
En entrant dans les trois derniers tours de la course, le pilote Red Bull est revenu à une seconde de la Ferrari et était prêt à entrer dans sa zone DRS, lorsque la voiture de sécurité virtuelle a été déployée. Cette dernière a accompagné les pilotes jusque dans le dernier tour avant de s’effacer.
“C’était probablement la partie la plus stressante de la course, la dernière partie de la course était assez délicate. Je savais que Max était équipé des meilleurs pneus à ce moment-là, ce qui est étrange, car normalement, les pneus mediums devraient durer plus longtemps, mais les pneus tendres étaient bien meilleurs aujourd’hui. Je suis donc satisfait de tout ce que nous avons accompli. J’ai eu un peu de chance avec la voiture de sécurité [virtuelle]. Je m’en contenterai.”
Charles Leclerc, Ferrari, Lando Norris, McLaren
Photo de: Zak Mauger / LAT Images via Getty Images
Avec ce résultat, Charles Leclerc signe un deuxième podium consécutif après celui d’Austin la semaine dernière. Alors que le Monégasque ne note pas d’améliorations au niveau de la performance, il estime que les derniers résultats sont plutôt dû à l’exécution des courses.
“Je suis vraiment satisfait des deux derniers Grands Prix. On n’a pas forcément fait un énorme step en termes de performance mais on en a fait en termes d’exécution, on a extrait le maximum de la voiture”, ajoute Leclerc sur Canal+. “Pour cela, il faut que l’on soit fier. Ce week-end, il y avait McLaren qui était sur une autre planète, il y avait Red Bull devant nous en course et ensuite nous, et on réussit à faire deuxième. McLaren, c’est injouable pour le moment malheureusement.”
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