Lundi soir, l’armée israélienne avait annoncé que la Croix-Rouge avait reçu un cercueil contenant la dépouille d’un otage, après l’annonce par la branche armée du Hamas de la restitution d’un nouveau corps de captif.

Mais après les examens d’identification, les autorités israéliennes ont annoncé mardi que les restes humains rendus étaient en fait ceux de l’otage d’Ofir Tzarfati dont une partie des restes avait été ramenée de Gaza il y a environ deux ans par l’armée.

Cette annonce a provoqué le courroux des proches d’otages et du gouvernement de Benjamin Netanyahu. “Il s’agit d’une violation flagrante” de l’accord de trêve, négocié sous l’égide du président américain Donald Trump, a dénoncé le bureau de M. Netanyahu, annonçant une réunion de sécurité.

Pour le ministre d’extrême droite Itamar Ben Gvir, en charge de la Sécurité intérieure, le fait que “le Hamas continue de jouer et ne transfère pas immédiatement toutes les dépouilles” prouve qu’il est “encore debout”. “Il est temps de lui briser ses jambes une bonne fois pour toutes.” 

Le Hamas affirme vouloir remettre tous les corps des captifs mais répète que dans un territoire ravagé par deux ans de bombardements, les retrouver était “complexe et difficile”.

Alliés d’Israël, les Etats-Unis ont maintes fois menacé le Hamas de l’anéantir s’il ne tenait pas ses engagements à rendre tous les otages.