« Je vous le dis, monsieur le premier ministre, il n’y a pas, depuis que nous sommes dans cet hémicycle, le moindre compromis », a déploré Boris Vallaud, le chef de file des députés socialistes, dans l’Hémicycle, après le rejet de la taxe Zucman par l’Assemblée nationale. S’adressant à Sébastien Lecornu, il a affirmé que « ce qui se joue est plus grand que nous et vous avez accepté, comme nous, l’augure du compromis, l’augure de la recherche du bien commun et de l’intérêt général », et a rappelé que « nous avons fait le pari, ici, qu’il est plus utile à la vie des Françaises et des Français de débattre, que de confier son sort aux bonimenteurs du Rassemblement national ». Pour Boris Vallaud, « ce qui se joue ici est essentiel. Nous ne pouvons pas laisser la République sacrifiée sur l’autel de l’intransigeance de quelques-uns et du mensonge de tous les autres ».
De son côté, Olivier Faure, le premier secrétaire du parti socialiste, a, dans un premier temps, rappelé au gouvernement son besoin de recherche de compromis. Mais, sa prise de parole ayant été trop longue, il a été coupé avant la fin. « Nous avons besoin de savoir maintenant quelles sont les conditions à partir desquelles vous considérez que le débat », a-t-il commencé, sans pouvoir finir, alors qu’il s’adressait au premier ministre, rappelant que les comptes n’étaient pour l’heure, pas bons.