Une attaque au couteau dans un train en Angleterre fait dix blessés, dont neuf graves

Les services antiterroristes ont été saisis pour collaborer à l’enquête sur ce drame, pour lequel deux personnes ont été arrêtées.

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Le train roulait en direction de Londres. Une attaque au couteau a fait dix blessés, dont neuf avec un pronostic vital engagé, samedi 1er novembre, dans l’est de l’Angleterre. Les services antiterroristes ont été saisis pour collaborer à l’enquête sur ce drame, pour lequel deux personnes ont été arrêtées. Mais aucune information n’a été donnée sur leur identité ou les raisons qui ont pu conduire aux scènes d’horreur décrites par les témoins dans ce train en marche.

Les forces de l’ordre ont été alertées d’un incident vers 19h40 locales (20h40 en France métropolitaine), à la suite au déclenchement du système d’alarme, et sont intervenues en gare de Huntingdon, située dans la région de la ville universitaire de Cambridge, à environ 120 kilomètres au nord de la capitale.

Des témoins interrogés par le journal The Times ont indiqué avoir vu un homme armé d’un grand couteau et des passagers se cacher dans les toilettes du train pour se protéger. Olly Foster, cité par la BBC, a raconté avoir d’abord cru à une plaisanterie liée à Halloween lorsqu’il a entendu des passagers crier “Fuyez! Il y a un type qui poignarde tout le monde”. Il a décrit des sièges couverts de sang et un passager tentant de protéger une fillette lors de l’incident qui “semblait ne jamais devoir se terminer”.

Un autre passager cité par Sky News a rapporté avoir vu, une fois le train arrêté, des policiers faire usage de leur taser (pistoler à impulsion électrique) sur le quai pour maîtriser un homme armé d’un grand couteau.

Avant même que n’émergent ces témoignages, le Premier ministre Keir Starmer avait qualifié sur X l’incident d'”extrêmement préoccupant”. “Mes pensées vont à toutes les personnes touchées, et je remercie les services d’urgence pour leur réaction”, a-t-il écrit.”Nous menons actuellement des vérifications urgentes afin de déterminer ce qui s’est passé et il faudra peut-être un certain temps avant que nous soyons en mesure de confirmer quoi que ce soit”, a pour sa part averti le commissaire Chris Casey, cité dans un communiqué de la police des transports, appellant à ne pas “spéculer sur les causes de l’incident”.