L’étude évoque un déficit de vision globale, les politiques d’intégration ne tenant pas suffisamment compte de la dimension de genre tandis que les politiques d’égalité s’adressent rarement aux femmes d’origine étrangère ou migrantes. Elles restent donc souvent à l’intersection de dispositifs qui ne communiquent pas entre eux.
Les procédures administratives, notamment pour la reconnaissance des diplômes et l’obtention de permis de travail, sont jugées trop complexes et décourageantes. Les auteurs de l’étude recommandent une simplification administrative et un renforcement de l’approche intégrée de la dimension de genre (gender mainstreaming) dans les politiques menées par le gouvernement en matière d’emploi.
Le rapport souligne aussi la nécessité d’un suivi régulier et de recherches ciblées pour le développement de politiques efficaces.
Selon l’IEFH, les compétences de la population migrante sont régulièrement sous-évaluées. L’étude insiste sur le fait que les ajustements préconisés contribueraient à renforcer la participation économique et sociale des femmes d’origine externe à l’UE, tout en réduisant les inégalités persistantes sur le marché du travail belge.