Pour le Lannionnais Philippe Munier, botaniste de formation, longtemps paysagiste et toujours animateur d’émission de radio sur le jardinage le samedi et le dimanche, à 9 h, sur Ici Breizh Izel et Ici Armorique, la quantité de fruits et leur taille s’expliquent par plusieurs facteurs : « La saison a eu trois semaines d’avance. L’hiver a été pluvieux, les arbres ont fait des réserves d’eau et il n’y a pas eu l’humidité habituelle en avril et mai. On a eu une sorte d’effet on/off. Le temps sec au printemps et le fait qu’il fasse chaud rapidement ont empêché certains champignons et bactéries de se développer. Les fruits se sont formés et ont grossi. Les pommes ont pu grossir et être très sucrées, en trente ans je n’avais jamais vu ça ici. »

Le phénomène d’alternance