Adrien Bongiovanni a mis fin à sa carrière professionnelle la semaine dernière. Une décision qui sonne comme une délivrance.

Il y a une semaine, Adrien Bongiovanni a dit stop. Disparu de la circulation du côté de Seraing, il s’est confié au staff et a fait part aux Metallos de sa décision de raccrocher les crampons. Une décision forte de celui qui venait de fêter ses 26 ans.

Lorsque Bongiovanni a quitté le Standard pour Monaco en 2015, on lui prédisait un très grand avenir. Mais être exposé si jeune est parfois un cadeau empoisonné. Interrogé par La Dernière Heure, l’ancien meneur de jeu fait part de difficultés assez profondes sur le plan psychologique.

“J’avais des crises d’angoisse, parfois même sur le terrain. J’avais l’impression de m’écrouler. Je ne voulais qu’une chose : partir. Je rentrais chez moi et je restais sur le divan pendant des heures à ne vouloir voir personne”, explique-t-il.

Personne n’est insensible à la pression

Bongiovanni a tenté de prendre les choses en main, la solution n’a pas été facile à accepter : “Je suis allé voir une psychologue pour essayer de trouver le problème. Elle m’a conseillé de voir de nouvelles choses, de sortir un peu du foot qui m’occupe depuis l’âge de 5 ans”.

De quoi mettre en lumière une réalité insoupçonnée : les joueurs ont beau pratiquer le métier dont ils rêvent depuis tout petit et être enviés par beaucoup, ils n’en sont pas moins sujets à une profonde remis en question. “J’ai une femme et deux enfants mais je faisais un métier qui ne me plaisait plus et que j’ai décidé d’arrêter. Plein de gens ont ce sentiment un jour dans leur job mais beaucoup de gens ne comprennent pas qu’un footballeur puisse passer par là”.