Je partage au passage l’excellent commentaire de u/ultrajambon (merci à toi, désolé d’avoir fait la mise en page à la va vite)
« Résumé de Mediapart :
Angelina avait 19 ans en 2018. Un soir de manifestation des Gilets jaunes, à Marseille, elle a le malheur de marcher dans la rue non loin de la mobilisation.
Des policiers la croisent.
Elle reçoit un tir de LBD, puis ils la rouent de coups et lui fracassent le crâne, sans raison. Sur les images vidéo, les policiers sont casqués et difficilement reconnaissables.
L’un d’entre eux porte cependant une attelle. Et le nom d’un autre est mentionné. Mais l’IGPN assure ne pas parvenir à retrouver les coupables.
L’enquête pénale est classée par deux fois. Mais une nouvelle juge reprend le dossier en 2023 et relance les investigations.
Ces nouvelles recherches avaient déjà conduit cet automne à la mise en examen de six policiers. Selon nos informations, deux nouveaux policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont été mis en examen le 14 novembre, pour non-assistance à personne en danger.
Ces nouveaux développements font suite aux aveux du policier Christophe M., qui a reconnu qu’il était présent sur les lieux, et qui a expliqué à la justice qu’en 2019, lorsque Mediapart avait révélé les faits, il avait voulu tout dire. Il avait même précisé à sa hiérarchie que les auteurs des coups étaient issus de la la brigade anticriminalité (BAC).
Mais il avait été découragé de parler : un dirigeant du syndicat de police Alliance, dit-il, lui avait demandé de tout nier pour couvrir ses collègues.
Sept ans après les faits, l’espoir renaît que l’enquête puisse aboutir. »
Hmm serait-on en train de voir l’émergence d’un #MeTooÀKépi ?
Et bien sur, les violences policieres n’existent pas !
Dans les annees 70, les maifestants se jetaient sous les chaussures des CRS a 1 contre 4 ou plus.
Guère surprise. De la famille proche était de la police nationale. Les quelques types honnêtes sont souvent les moutons noirs au sein des commissariats. L’une des personnes de ma famille a été mise à l’écart, dénigrée, ses procédures ralenties voire bloquées sans raison valable et n’a quasiment jamais vu ses demandes de mutation acceptées parce qu’elle voulait bosser selon les règles et en était venue à détester son boulot à cause de ça.
Bravo à la juge de ne pas avoir laissé l’affaire dans un coin.
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Je partage au passage l’excellent commentaire de u/ultrajambon (merci à toi, désolé d’avoir fait la mise en page à la va vite)
« Résumé de Mediapart :
Angelina avait 19 ans en 2018. Un soir de manifestation des Gilets jaunes, à Marseille, elle a le malheur de marcher dans la rue non loin de la mobilisation.
Des policiers la croisent.
Elle reçoit un tir de LBD, puis ils la rouent de coups et lui fracassent le crâne, sans raison. Sur les images vidéo, les policiers sont casqués et difficilement reconnaissables.
L’un d’entre eux porte cependant une attelle. Et le nom d’un autre est mentionné. Mais l’IGPN assure ne pas parvenir à retrouver les coupables.
L’enquête pénale est classée par deux fois. Mais une nouvelle juge reprend le dossier en 2023 et relance les investigations.
Ces nouvelles recherches avaient déjà conduit cet automne à la mise en examen de six policiers. Selon nos informations, deux nouveaux policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont été mis en examen le 14 novembre, pour non-assistance à personne en danger.
Ces nouveaux développements font suite aux aveux du policier Christophe M., qui a reconnu qu’il était présent sur les lieux, et qui a expliqué à la justice qu’en 2019, lorsque Mediapart avait révélé les faits, il avait voulu tout dire. Il avait même précisé à sa hiérarchie que les auteurs des coups étaient issus de la la brigade anticriminalité (BAC).
Mais il avait été découragé de parler : un dirigeant du syndicat de police Alliance, dit-il, lui avait demandé de tout nier pour couvrir ses collègues.
Sept ans après les faits, l’espoir renaît que l’enquête puisse aboutir. »
Hmm serait-on en train de voir l’émergence d’un #MeTooÀKépi ?
Et bien sur, les violences policieres n’existent pas !
Dans les annees 70, les maifestants se jetaient sous les chaussures des CRS a 1 contre 4 ou plus.
Guère surprise. De la famille proche était de la police nationale. Les quelques types honnêtes sont souvent les moutons noirs au sein des commissariats. L’une des personnes de ma famille a été mise à l’écart, dénigrée, ses procédures ralenties voire bloquées sans raison valable et n’a quasiment jamais vu ses demandes de mutation acceptées parce qu’elle voulait bosser selon les règles et en était venue à détester son boulot à cause de ça.
Bravo à la juge de ne pas avoir laissé l’affaire dans un coin.
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