Après les Diables Rouges, les Pays-Bas ont également décroché leur ticket pour la Coupe du monde lors de la dernière période internationale. Les deux pays entreront en outre dans le tirage au sort en tant que têtes de série, ce qui leur offre normalement une position de départ favorable.

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Particulièrement cynique

Jan Mulder estime toutefois qu’il ne faut pas placer la barre trop haut. Dans sa chronique, l’analyste ne voit guère de raisons d’être trop optimiste. Dans sa chronique pour HUMO, Mulder s’est montré particulièrement cynique quant aux perspectives de la Belgique et des Pays-Bas.

« En Amérique, la Belgique et les Pays-Bas ne survivront pas à la phase de groupes. Après s’être positionnés plus mal que jamais lors d’une première semaine de Coupe du monde épuisante, Frenkie, Amadou et leurs amis devront immédiatement partir en vacances à Ibiza », a-t-il déclaré sans ménagement.

Mulder est connu pour son style franc, mais cette fois-ci, il ne se retient pas. Sa prédiction semble surtout destinée à tempérer les attentes après la qualification des deux pays pour la Coupe du monde.

La réalité montre une autre image

Bien que Mulder brosse un tableau sombre, les chances d’une élimination précoce pour les deux équipes sont particulièrement faibles. Grâce à leur position de tête de série, la Belgique et les Pays-Bas éviteront les meilleures équipes lors de la phase de groupes.

De plus, la Coupe du monde 2026 sera disputée pour la première fois avec 48 équipes, ce qui affaiblira encore la qualité générale de la phase de groupes. En outre, ce ne sont pas seulement les vainqueurs et les deuxièmes de chaque groupe qui se qualifient pour le deuxième tour : les huit meilleurs troisièmes des douze groupes sont également qualifiés. Objectivement, la barre est donc placée plus bas que lors des précédentes phases finales.