L’Accord sur la diversité biologique marine dans les eaux internationales, dit accord BBNJ selon ses initiales anglaises, ou “Traité de la haute mer”, a été adopté en juin 2023. Il porte sur la conservation des écosystèmes, les zones marines protégées, le partage des ressources génétiques marines, les évaluations d’impact environnemental ou encore le renforcement des capacités des pays en développement.

La haute mer et les grands fonds marins couvrent près des deux tiers de l’océan, sans relever de l’autorité des différents pays.

La candidature belge prévoit d’héberger le siège au Résidence Palace à Bruxelles, à proximité immédiate des institutions internationales et européennes. La capitale belge abrite “la plus grande communauté diplomatique au monde”, souligne Maxime Prévot. La Belgique dispose en outre d’une communauté “solide et internationalement reconnue” de biologistes marins, de juristes et de chercheurs qui ont été étroitement associés à la négociation de l’accord BBNJ.

En outre, Ostende abrite le campus InnovOcean, où des organisations internationales telles que la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI-UNESCO) et des instituts de recherche belges, tels que l’Institut flamand de la mer, collaborent à la recherche scientifique marine et à l’innovation, mais aussi à la collecte, au classement et au partage de données marines à l’échelle mondiale, fait valoir le chef de la diplomatie belge.

Une décision est attendue lors de la première Conférence des Parties (COP) à l’accord BBNJ, qui se tiendra en janvier 2027.