Pour Zelensky, seuls les Etats-Unis peuvent persuader la Russie de mettre fin à la guerre en Ukraine: “Toute autre choix soulève des doutes”“Une nouvelle ère de menaces”

Le Yantar n’est pas un simple navire scientifique. Depuis sa mise en service en 2015, il s’invite régulièrement dans les zones stratégiques. Et partout où il passe, il fait naître des tensions. Fin novembre, au large du Royaume-Uni, le navire a pénétré dans la zone économique exclusive britannique, provoquant un incident qualifié par le ministre britannique de la Défense, John Healey, d'”extrêmement dangereux”, comme le relate The Barents Observer. Des pilotes de l’OTAN ont même été visés par de puissants rayons laser, un événement qui illustre ce que John Healey appelle une “nouvelle ère de menaces”.

Une rencontre entre les États-Unis, l’Ukraine et la Russie “pas en cours de préparation”, selon le Kremlin

Sous ses airs de navire scientifique, le Yantar cache l’unité militaire la plus secrète du ministère russe de la Défense : le GUGI, ou General Staff Main Directorate for Deep Sea Research selon les États-Unis. Son rôle ? Cartographier et, potentiellement, neutraliser des câbles sous-marins essentiels à la circulation de l’information et à l’énergie. Équipé de sonars sophistiqués et de mini-sous-marins, le Yantar peut opérer à des centaines de mètres sous la surface, transformant chaque mission en véritable exercice de guerre hybride.

Pour l’OTAN, la menace est claire et la surveillance rapprochée du Yantar envoie un signal limpide : “Les forces navales permanentes de l’OTAN restent vigilantes, professionnelles et prêtes, maintenant la surveillance et assurant la sécurité dans le Grand Nord.”