Il était peu probable que le Hamas fasse le cadeau de répondre le dernier jour de Pessah

“Il était peu probable que le Hamas fasse le cadeau de répondre le dernier jour de Pessah”

et pour l’analyse maintenant David rigouer rose bonjour vous êtes rédacteur en chef de la revue Orient stratégique chercheur associé à l’Institut de relations internationale et stratégique autrement dit Liris merci beaucoup d’être avec nous ce soir sur l’antenne de France24 on entendait à l’instant Karine Jean-Pierre dire que la balle était dans le camp du Hamas LOF ne se refuse pas disait hier Washington mais également Londres comment interpréter le fait que le Hamas prenne autant de temps pour répondre bah il se trouve que aujourd’hui c’est le dernier jour de laff juive Pessin qui comme qui célèbre la sortie des bibliques des Juifs des Hébreux de d’Égypte qui qui symbolise le leur leur libération de l’esclavage donc il était peu probable que le ramas donne un cadeau pareil à Israël c’est fasse coincider une annonce avec le dernier jour de la fête pessa en revanche ça n’exclut pas du tout que le ramasse d’ d’ù effectivement le différé de la réponse puisque manifestement le ramasse ça a dit que ça allait se faire prochainement il est vraisemblable que la réponse intervienne demain ou ou après-demain mais vraisemblablement demain euh donc et d’ailleurs c’est le il y a eu une forme d’ultimatum implicite he qui a été formulée par le Premier ministre israélien en disant que c’est en fonction de la réponse c’est demain le dernier délai pour savoir si il y a une finalisation d’un accord ou s’il y a la poursuite des combats alors justement quand à la poursuite des combats qu’il a tritvous pas Benjamin netanahou le Premier ministre israélien a dit que de toute toute façon il y aura une offensive terrestre Arafa accord ou pas c’est pas de nature à calmer le jeu cette déclaration oui mais c’est la position de de base parce que les Israéliens ont ont été contraints sous la pression américaine notamment de d’assouplir un certain nombre de conditions notamment sur le nombre des otages et le nombre des libérations potentielles des prisonniers palestiniens puisqu’on parle de plusieurs centaines les otages initialement ça devait être 40 otages et finalement les israéliens se sont euh résolu à accepter simplement 33 otages en vérité c’est que un certain nombre des otages qui rentrai dans les critères de libération sont dors et déjà malheureusement décédés et et donc effectivement puisque les les premiers otages qui seraient libérés seraient les femmes les personnes vulnérables notamment et donc le dans dans une vidéo récente he d’ailleurs un des otages mercredi dernier Herbert Pauline évoquit le fait qu’il y avait déjà malheureusement vblement 70 otages alien qui aurait été qui serait déjà décédé donc il y a un ajustement contraint en réalité par rapport à la situation euh et dans de ce point de vue-là ça n’implique pas de la part du gouvernement israélien de renoncer à une opération future sur Rafa simplement euh il y aurait effectivement une suspension pendant 40 jours euh justement ce contenu le contenu de cette proposition vous l’avez dit 40 jours de de cesser le feu a sorti d’une libération de de prisonniers contre celle d’otage comme dans les précédents otages euh les prisonniers auraient un un profil varié euh si je puis dire cette question des prisonniers elle est aussi un un puissant levier euh de négociation de de la part du du ramas justement du fait des profils variés ou oui bien sûr et ça fait référence à la la déclaration du secrétaire américain d’ailleurs en disant que c’est extraordinairement généreux je cite évidemment au regard du fait que Israël aurait euh accepté des choses qu’il n’acceptait pas avant c’est-à-dire des profils de l’ potentiellement libérable qui n’ont rien à voir avec les les précédentes libérations c’est-à-dire des gens qui auraient des des activistes qui qui aurit été condamné pour des crimes de sang voire de de terrorisme à perpétuité donc il y a effectivement d’où d’où le nombre très important de plusieurs centaines qui serait potentiellement libérable euh voilà c’est c’est ça fait partie effectivement la la logique transactionnelle à l’œuvre et c’est pour Israël ça ne va pas de soi parce que quand on évoque effectivement les précédentes les précédents accords avec le avec le ramas notamment avec lors de la libération de r Chalit il y avait eu plus de 1000 prisonniers palestiniens dont un certain yayassin noir qui avait été libéré à l’époque donc c’est ça fait partie effectivement des des des enjeux considérabl d’arbitrage pour pour le gouvernement israélien oui effectivement le ratio était différent à l’époque de de Gil Chalit mais de libérer de teles prisonniers vous parlez de de crime de guerre par exemple c’est le risque finalement qu’Israël est prêt à prendre pour pouvoir libérer ses otages oui parce qu’il y a la pression incessante des familles euh d’abord il y a effectivement le le ramasse dans une stratégie communicationnelle a fait divuser de deux vidéos d’abord de de Hans Goldberg Pauline que j’aiévoqué et puis de deux autres aotage en joignant le gouvernement effectivement de de de faire en sorte que il y ait une transaction qui se fasse donc c’est relayé évidemment par les familles le forum des des familles qui met une pression accrue sur le gouvernement et donc aujourd’hui le le le Premier ministre peut difficilement faire l’impasse sur C sur cette variable sur cette contrainte ce qui est d’autant d’autant moins que il y a une pression américaine encore plus importante donc on va dire il y a un ajustement chronologique temporel qui se fait et qui semble favoriser la finalisation d’un accord aujourd’hui merci beaucoup David rigouler rose rédacteur en chef de la revue Orient stratégique merci à vous

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken exhorte le Hamas à accepter dès “maintenant” la nouvelle proposition de trêve dans la bande de Gaza tout en réaffirmant l’opposition de Washington à une grande offensive israélienne sur la ville de Rafah. Antony Blinken, qui a effectué en Israël sa septième mission au Proche-Orient depuis le début de la guerre, le 7 octobre, s’est dit mercredi décidé à arracher “maintenant” un accord sur une trêve associée à une libération des otages retenus dans le territoire palestinien. Décryptage avec David Rigoulet-Roze, rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.

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