Les mixers de cryptos ont toujours été un outil controversé. Ça permet en effet de casser la traçabilité des cryptos sur les registres qui sont publiques, donnant ainsi la possibilité de blanchir des fonds dans une certaine mesure (le fisc est toujours là quand il s’agit de rebasculer en fiduciaire, sauf dans certains havres fiscaux). Outil dont les (black hat) hackers, les comptables véreux et les évadés fiscaux sont très friands. Donc c’est normal que ça dérange les autorités qui n’aiment pas la fongibilité vu que ça les rend aveugles.
Cela dit, dans un contexte de surveillance toujours plus poussée et d’un climat qui vire au fascisme saupoudré de techno-féodalisme, il n’est pas déconnant de chercher à préserver sa vie privée pour le futur. Le délistage massif de monero des plateformes d’échange montre l’animosité que les autorités ont envers la vie privée des gens.
La volonté de se cacher n’implique pas forcément une démarche criminelle, ça peut tout simplement être de la prudence.
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Les mixers de cryptos ont toujours été un outil controversé. Ça permet en effet de casser la traçabilité des cryptos sur les registres qui sont publiques, donnant ainsi la possibilité de blanchir des fonds dans une certaine mesure (le fisc est toujours là quand il s’agit de rebasculer en fiduciaire, sauf dans certains havres fiscaux). Outil dont les (black hat) hackers, les comptables véreux et les évadés fiscaux sont très friands. Donc c’est normal que ça dérange les autorités qui n’aiment pas la fongibilité vu que ça les rend aveugles.
Cela dit, dans un contexte de surveillance toujours plus poussée et d’un climat qui vire au fascisme saupoudré de techno-féodalisme, il n’est pas déconnant de chercher à préserver sa vie privée pour le futur. Le délistage massif de monero des plateformes d’échange montre l’animosité que les autorités ont envers la vie privée des gens.
La volonté de se cacher n’implique pas forcément une démarche criminelle, ça peut tout simplement être de la prudence.