Kojo, Morillon, Ruusu, Boivin, Stolyarov, Da Costa : si le hockey se jouait à six joueurs de champ, ces noms formeraient une sacrée belle première ligne. Il s’agit en fait des 6 Spartiates qui n’ont pas foulé, ce mardi, la glace d’un Pomge aux tribunes elles aussi clairsemées (3 500 spectateurs tout de même). Alors forcément, “ce fut difficile, même si on a fait un bon match”, a assuré le coach Luc Tardif après la rencontre. Pour avoir étrillé ces mêmes Niçois il y a quelques semaines à domicile, et pour être devant eux au classement de Ligue Magnus (5e/8e), les Marseillais partaient – un peu – favoris de ce 8e de finale de coupe de France qui devait leur permettre de rallier un quart de finale historique pour le club.
Yohan Coulaud, avec autorité, et Paul Joubert, profitant d’un sacré trafic devant la cage de Conrad Molder en supériorité numérique, ont pourtant mis leurs couleurs devant.
Mais ces joies ont été de courte durée puisque les Aigles de Nice ont égalisé d’un tir lointain qui paraissait anodin, avant de renverser le cours de la rencontre dans le 2e tiers.
Et puis ? Pas grand-chose dans le 3e tiers, vierge en but, malgré une tentative de Flavian Dair (57e) et la décision de faire sortir Flo Gourdin de sa cage pour gagner un joueur de champ dans le money-time. “En ce moment, la balle ne tombe pas dans notre filet, constate Tardif, qui va vite se pencher sur le possible recrutement d’un défenseur. Il y a des cycles, c’est normal, mais quand ça va tourner, on va faire mal.”
Dès vendredi, encore à domicile, contre les Boxers de Bordeaux ?