Alors que les soupçons de sabotage continuent à entourer les incidents liés aux câbles sous-marins en Baltique, Doal Tusk, premier ministre polonais, veut renforcer la surveillance maritime de la Baltique.
Suite aux différents incidents, liés aux câbles sous-marins et aux gazoducs, et à la tension géopolitique en mer Baltique, les pays riverains se mobilisent. Désormais tous membres de l’OTAN, qui dispose désormais d’un centre dédié à la surveillance de la mer Baltique et aux opérations régionales de l’Alliance à Rostock, ils travaillent également à des coopérations locales.
Dernière initiative en date, celle de Donald Tusk, premier ministre polonais, qui vient de proposer la mise en place d’un programme de surveillance maritime de la Baltique menés par l’OTAN et plus précisément par « les pays de la mer Baltique qui ont le même sens de la menace posée par la Russie».
L’OTAN effectue déjà une mission de surveillance et de police aérienne en Baltique. Une force de réaction rapide armée par des avions de chasse des nations alliées qui se relaient tous les quatre mois pour prendre la permanence sur des bases aériennes en Estonie et en Lituanie. Placé sous le commandement du centre opérationnel CAOC de l’OTAN, basé à Uedem en Allemagne, les avions de chasse effectuent à la fois des patrouilles de surveillance et alerte 24h/24.
« Nous ne pouvons pas penser que si les Etats-Unis devaient retirer leur aide en Ukraine, l’Europe devrait faire la même chose. L’Europe doit rester debout et l’ère de peur et d’incertitude au sujet de la Russie doit prendre fin », a ajouté Donald Tusk.
Voir notre reportage embarqué à bord de la FREMM Aquitaine en patrouille en Baltique
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