Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas, Israël a été accusé à plusieurs reprises de commettre un génocide à Gaza, par diverses ONG, ou même devant la justice internationale, par plusieurs pays à l’initiative de l’Afrique du Sud.
Les autorités israéliennes ont toujours rejeté avec la dernière énergie ces accusations. Le 5 décembre, Israël avait ainsi dénoncé un rapport d’Amnesty International en ce sens comme étant “fabriqué de toutes pièces, entièrement faux et basé sur des mensonges”, assurant que ses actions à Gaza visent des objectifs militaires légitimes d’organisations qu’il qualifie de “terroristes”, et certainement pas la destruction intentionnelle d’une population.
Pour expliquer comment l’eau est venue à manquer dans la bande de Gaza, HRW rappelle que Yoav Gallant, alors ministre de la Défense d’Israël, avait ordonné un “siège complet” du territoire palestinien dès le 9 octobre 2023.
“Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant”, avait-il déclaré au surlendemain de l’attaque du Hamas, lancée à partir de la bande de Gaza.