Giorgia Meloni était la seule dirigeante européenne présente à l’investiture du président Trump. Est-ce un bon présage pour l’unité européenne face à celui qui annonce une guerre commerciale ? En visite à Rome, Benjamin Haddad, le ministre délégué chargé de l’Europe, chasse l’idée d’une Italie qui se désolidariserait. Il salue, au contraire, la convergence retrouvée entre Paris et Rome sur les grands dossiers européens. On verra si l’avenir lui donne raison.
Le Point : Vous venez d’effectuer votre premier déplacement à Rome depuis votre renouvellement au ministère de l’Europe. Que retenez-vous des échanges avec votre homologue italien, Tommaso Foti ?
Benjamin Haddad : J’ai souhaité me rendre rapidement à Rome, car j’accorde beaucoup d’importance à cette relation bilatérale et à ce que nous pouvons construire ensemble au niveau européen. L’Italie est un membre fondateur de l’Union européenne et malgré une relation historique et culturelle profonde et ancienne, nous avons eu trop de rendez-vous ratés. Avec M. Foti, nous avons constaté de nombreuses convergences, notamment sur les dossiers économiques.
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