«Ce n’est pas bien, mais ça permet de mieux manger» : face à la précarité, des étudiants tentés par l’illégalité
by OrdinaryMidnight5
«Ce n’est pas bien, mais ça permet de mieux manger» : face à la précarité, des étudiants tentés par l’illégalité
by OrdinaryMidnight5
2 comments
Malheureusement ce n’est pas nouveau, je me vois, il y à 25 ans en arrière dans la même situation. Quand tu te retrouve à la « fin du mois » à te dire que c’est soit les produits d’hygiène soit la bouffe et qu’on est que le 14 du mois en fait, bah… tu pique les produits d’hygiène, peut-être un peu de bouffe. J’ai jamais aimé faire ça mais une sorte d’instinct de survie se déclenche.
Je précise qu’a l’époque je travaillais comme apprentis j’avais une paye de merde.
Peut-être qu’un jour on pourrait tous convenir, collectivement, que la bouffe (comme la flotte) est un prérequis indispensable à la vie et décider que tout ceci devrait être géré par l’État. On payerait des impôts pour et en échange l’État nous garantirait le minimum pour qu’on ait nos 2000 kcal par jour ; qui plus est, en bouffe saine — ni trop grasse, ni trop sucrée, ni trop salée, etc… —
État qui bien entendu pourrait en profiter pour directement acheter aux producteurs/agriculteurs afin de les rémunérer décemment et supprimer les monopôles capitalistes sur l’agroalimentaire.
Ah et parce que je vois déjà les hommes de pailles arriver : bien entendu, rien n’empêcherait après d’aller acheter d’autres trucs en plus que ceux fournis par l’État. Simplement qu’on aurait alors le minimum vital assuré quoi qu’il arrive.
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