DÉCRYPTAGE – L’analyse des données par l’intelligence artificielle se trouvera notamment au centre de la mission de surveillance des infrastructures critiques sous-marines en mer Baltique.
En amateur de science-fiction, l’amiral Vandier connaît ses classiques : Matrix, Terminator ou encore, plus ancien, Wargame, où une intelligence artificielle menaçait de déclencher une guerre nucléaire. Autant de références qui alimentent les craintes sur les conséquences d’une technologie encore récente et encore « en développement ». « C’est normal que les gens puissent en avoir peur. Mais l’IA est déjà dans leur poche », ajoute-t-il en référence aux smartphones et aux applications qui analysent déjà les comportements et en tirent des conséquences. « Les technologies ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes », ajoute-t-il. À la tête du commandement allié pour la transformation (ACT), l’amiral Vandier est convaincu de l’urgence pour l’Otan de demeurer en tête de la course technologique face à ses adversaires.
Tandis qu’au Grand Palais le chef de l’État Emmanuel Macron réunissait lundi le gratin de l’IA mondiale, les hauts gradés se retrouvaient à l’École militaire pour réfléchir…