Gaza : A la lumière de nombreuses sources juridiques, le terme de génocide est pertinent

by Calm_Travel_9692

9 comments
  1. Nan sans déconner

    Les habitations ont été rasés, les populations déplacé de force puis bombardé dans les camps de réfugiés, les hôpitaux attaqué, on a retrouvé une gamine avec des centaines de balles dans le corps, des violeurs de prisonnier sont devenu des stars de la tv, les crimes de guerres ont été posté sur insta, les journalistes ont été intentionnellement ciblé, des fonctionnaires de l’ONU massacré, des camions humanitaire bloqué, des engins spécialement conçu pour détruire les routes, des palestiniens par milliers dans les prisons israélienne sans procès, une invasion de la cisjordanie alors que le hamas ni est même pas, des soldats israélien qui se foutent en l’air après leur crimes de guerre, les maisons pillé et posté sur les réseaux sociaux, des palestiniens attaché sur des véhicules militaire comme bouclier humain, les palestiniens qui ressortent des prisons israélienne affamé les joues creuses, les otages israéliens tué par balles et par bombardement par l’armée israélienne elle même, un nombre beaucoup trop élevé de tir ami dans l’armée israélienne qui confirme que si ils ne sont pas foutu d’éviter de s’entretuer il n’y a aucune raison qu’ils évitent aussi les civils

    Et fallait vraiment attendre des sources juridiques ?

  2. A mon humble avis il faudrait un autre terme qui qualifier ce qui ce passe à Gaza. J’ai en tête le génocide des Tutsi ou 77% de la population au Rwanda est massacrée en quelques mois (plus de 500,000). A Gaza environ 45,000 de victimes (Wikipedia) incluant environ 20% de combattants (WIkipedia) représentent environ 2,3% de la population (calculatrice).

    Je comprends que c’est la destruction systématique de infrastructure en vue d’un déplacement forcé de la population qui justifie principalement le terme de génocide mais j’ai une forte réticence à utiliser le même mot que celui utilisé pour qualifier les massacres de 1994. Le définition juridique me semple éloignée du sens commun.

  3. Au-delà de l’analyse juridique, qui relève souvent du fétichisme des institutions et des textes qu’elles produisent, ce qui est intéressant de souligner c’est surtout comment le terme devient la propriété exclusive des pouvoirs en place et du statu quo.

    Alors que bon, on le voit, le massacre. Depuis un an et demi, pas besoin de chercher bien longtemps pour trouver des images de longues caravanes de familles qui fuient les zones de guerre, des campement en feu après les bombardements, des paysages dévastés où tout est en ruine, des scènes de chaos où tout le monde crie pour sauver les gens sous les gravats, des enfants mutilés dans les hôpitaux de fortune, etc.

    Et quand s’ajoute à ça les paroles déshumanisantes des autorités Israéliennes, les discours dans les médias qui parlent de remplacer Gaza, la longue histoire de colonisation de la région, toute une culture qui cherche à antagoniser la figure du Palestinien par les stéréotypes… Oui, c’est pas surprenant que beaucoup se mettent à qualifier ça de “génocide”.

    En fait, faut surtout garder une compréhension humaine de ce qu’il se passe et de comment les termes sont utilisés pour décrire quelque chose, et les débats à coups de “le texte dit que” qui jouent à la virgule près, c’est une façon de légitimer les structures mises en place par les pouvoirs étatiques, les mêmes qui permettent que ce génocide arrive, et ceux aux détriment de toute empathie et humanité.

    Je pense sincèrement que c’est pas là où se joue le salut du peuple Palestinien, globalement les personnes s’en foutent de comment la loi qualifie la mort de leur gosse. Ils veulent juste une justice, et c’est absolument légitime, que ça soit un génocide ou autre chose ne devrait pas leur enlever ça. Parce que quand bien même ce qui arrive à Gaza venait à ne pas être un “génocide” au sens juridique le plus stricte, ça ne changerait rien à ce qui arrive, des dynamiques de pouvoir en jeu, et des millers de mort que ça cause.

    La seule chose que ça change, c’est le droit à Israël de continuer de bâtir sa légitimité sur l’Holocauste peu importe ce qu’ils font, or c’est déjà une forme d’argumentation plus que discutable (ne serait-ce que pour les victimes de l’Holocauste et leurs familles qui s’opposent à Israël ou à minima aux massacres en Palestine), et jouer ce jeu-là ne vient que leur donner raison.

  4. Et pendant que ce débat de juristes à la con vous occupe, le massacre continue.

  5. Marrant parce que en droit international le genocide est pas moins grave que le crime de guerre ou contre l’humanité. Mais on dirait qu’il “faut” absolument qualifier la guerre de génocide. Pourquoi ? Pour mettre en equivalence avec la Shoah et délegitimer l’existence d’Israel. Et y en a plein que ça avait l’air de démanger de poivoir traiter de nazis

  6. Le TPI poursuivant déjà certains dirigeants israéliens pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité me suffise pour qualifier cette action militaire comme génocidaire

  7. Et si ce qui se passe à Gaza était officiellement reconnu comme génocide, est-ce-que les dirigeants et responsables politiques du monde entier qui sont dans le déni se réveilleraient avec des têtes de pikachu choqué ? La bataille sur les mots, aussi importante soit-elle ne change rien à la réalité, qui est que tout le monde laisse faire et c’est précisément pourquoi ça peut avoir lieu. 

    Toutes ces nuances qu’il faut soi-disant faire entre différentes sous-variétés de fascistes, et les mots qu’on doit trouver pour désigner de la façon la plus juste possible leurs saloperies sans nom, faute de quoi la critique est irrecevable. Alors qu’en même temps, sans nuance aucune, on assimile des populations entières à des “animaux”, des “raz de marées” ou encore la “sauvagerie” et ça se fait passer pour un discours raisonnable.

  8. N’importe quoi, les génocides c’est pour les méchants. Sinon c’est juste des dommages collatéral. Pareil pour les Amérindiens, pas un génocide du tout.

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