Qu’en est-il des formations d’artisanat? Le nombre d’inscriptions est-il en baisse? Quels sont les métiers qui sont appréciés des jeunes et ceux qui ne le sont pas? Est-il vrai que l’on forme de moins en moins d’électriciens et que les entreprises ont du mal à trouver de la main-d’œuvre qualifiée? Gilles Baum et Barbara Agostino (DP) ont voulu en savoir plus à ce sujet et ont interrogé le gouvernement à la Chambre.

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Dans sa réponse à la question parlementaire, le ministre de l’Éducation Claude Meisch (DP) a fait savoir que le nombre d’inscriptions était resté généralement constant depuis la réforme du système d’évaluation en 2019.

Par exemple, entre 2018 et 2025, 225 apprentis en moyenne par an ont opté pour le métier d’électricien. Actuellement, 222 personnes seraient inscrites à la formation.

Les formations les plus populaires

En principe, le nombre d’inscriptions serait soumis à certaines fluctuations. Même si le nombre d’inscriptions pour la formation de coiffeur, dans l’industrie automobile ou d’électricien est actuellement en légère baisse, ces trois formations professionnelles comptent parmi les plus populaires avec plus de 200 personnes intéressées chaque année. La formation d’installateur en chauffage et sanitaire occupe la quatrième place sur l’échelle de popularité.

Entre 2018 et 2025, 225 apprentis en moyenne ont opté, chaque année, pour le métier d’électricien.

Claude Meisch

ministre de l’Éducation nationale

Pour le reste, selon les données du ministre, le nombre d’inscriptions n’est en baisse que pour les formations de serrurier ou de couvreur. Le nombre d’inscriptions pour les formations d’esthéticien, de menuisier, de carreleur et de peintre-décorateur suit même une tendance positive.

Le ministre souligne également que le gouvernement élabore actuellement un programme de renforcement général de la formation professionnelle.

Cet article a initialement été publié sur le site du Luxemburger Wort.

Adaptation: Simon Martin