
Plusieurs heures de négociation classique, en terrain neutre. Puis un communiqué commun, témoignant d’une avancée réelle : l’acceptation par Kiev du principe d’un cessez-le-feu temporaire dans la guerre en cours depuis 2022. Onze jours après la confrontation dans le bureau Ovale entre Donald Trump, son vice-président J. D. Vance et Volodymyr Zelensky, la relation bilatérale entre les Etats-Unis et l’Ukraine est revenue sur des rails plus rassurants à Djedda (Arabie saoudite), mardi 11 mars.
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Dans un texte commun publié au terme de la rencontre, la délégation ukrainienne conduite par le chef de l’administration présidentielle, Andriï Iermak, « s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine » d’un cessez-le-feu immédiat et provisoire de trente jours, « qui peut être prolongé par accord mutuel des parties ».
Il s’agirait d’un cessez-le-feu complet, y compris sur la ligne de front – et pas seulement autour des infrastructures critiques –, aérien et maritime. « Le président [Trump] a clairement fait savoir et, en tout cas, nous a clairement fait savoir que tous les combats doivent cesser », a précisé Mike Waltz, son conseiller à la sécurité nationale, qui dirigeait la délégation américaine avec le secrétaire d’Etat, Marco Rubio. En conséquence de cette ouverture ukrainienne, les Etats-Unis s’engagent à rétablir sur-le-champ les livraisons d’armes – dans le cadre des lignes budgétaires déjà votées sous l’administration Biden – ainsi que la coopération en matière de renseignement.
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