Bientôt une nouvelle adresse pour les amateurs de chaussures d’exception dans la capitale. Le chausseur espagnol «Carmina Shoemaker» s’installera prochainement à Luxembourg, avenue de la Porte-Neuve (au n°11). Il s’agira de la première incursion luxembourgeoise de la marque, fondée en 1997.
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La maison Carmina Shoemaker est le fruit d’une tradition familiale qui remonte à 1866. Mais c’est bel et bien il y a un peu moins d’une trentaine d’années, sous l’impulsion de José Albaladejo Pujadas, que la marque a vu le jour sur l’île de Majorque. Si la maison a fait des débuts modestes, elle a rapidement su se faire une place parmi les plus grands noms de la chaussure haut de gamme. Elle est aujourd’hui présente dans des villes telles que Paris, New York ou encore San Francisco.
Aussi à Londres cette année
La marque vise, pour 2025, des ouvertures au Grand-Duché, mais aussi en Angleterre. «En mai ou juin, nous ouvrirons une boutique au Luxembourg et nous sommes sur le point de signer pour nous installer à Londres, à Mayfair. Nous espérons ouvrir avant l’été», a déclaré Sandro Albadalejo, directeur commercial de la marque, cité par Fashion Network.
L’agent CBRE, qui a contribué à l’entremise entre le propriétaire et la marque, précise que Carmina Shoemaker s’installera dans une cellule de 85 m² (plus 28 m² d’espaces de stockage en sous-sol), le tout via un acteur franchisé.
Une nouvelle enseigne premium va s’installer en Ville-Haute. © PHOTO: Shutterstock/Illustration
Le savoir-faire de Carmina repose principalement sur l’utilisation du «cousu Goodyear», une méthode artisanale qui confèrerait aux souliers une grande durabilité tout en assurant un confort optimal. Le cordovan, notamment, est l’un des matériaux phares de la maison. Il s’agit d’un type de cuir réalisé à partir de peaux de chevaux.
Cela dit, il ne faut pas se le cacher: les chaussures Carmina ne s’adressent pas à tout le monde. En effet, le prix des souliers de la marque varient généralement entre 500 et 1.000 euros pour des modèles standard, et les pièces les plus exquises peuvent facilement atteindre 3.000 à 4.000 euros pour des «loafers» en peau d’alligator!
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L’entreprise dispose de deux ateliers dédiés à la production, fabriquant environ 300 paires par jour, soit près de 60.000 paires chaque année. Bien qu’elle puisse augmenter sa production de 25 à 30%, elle préfère se concentrer sur des produits de qualité, à des prix plus élevés, plutôt que de viser de grands volumes à bas prix, selon Sandro Albadalejo.