Ce n’est plus de la science-fiction. Depuis quelques jours, trois voitures autonomes circulent à Lenningen à titre expérimental. Mais l’innovation “ne doit pas être synonyme de suppressions d’emplois” prévient le LCGB pour qui il faut ouvrir “un dialogue social constructif”
Depuis le week-end passé, trois voitures autonomes circulent sur les routes luxembourgeoises à Lenningen. Si cette “avancée technologique peut représenter une opportunité pour la mobilité”, écrit ce vendredi le LCGB, cette
expérimentation de voitures sans chauffeur “soulève également des questions essentielles sur l’avenir des salariés du secteur des transports”.
Le syndicat estime que des “questions majeures” concernant l’avenir des chauffeurs professionnels sont sur la table. Le LCGB craint que cette technologie “ne conduise à une diminution significative des postes de travail, mettant en péril la stabilité économique de nombreux travailleurs et de leurs familles”.
La transition vers cette nouvelle technologie nécessite aux yeux du syndicat “une réflexion approfondie sur la reconversion professionnelle et la formation continue des employés concernés”.
Aussi le syndicat appelle “le gouvernement et les entreprises à instaurer dès à présent un dialogue social inclusif” pour anticiper les conséquences de l’automatisation dans le secteur des transports. Mais aussi de mettre en place “des mesures proactives pour protéger les emplois”, via la formation et la reconversion.
Le LCGB exige qu’une “réglementation claire encadrant l’utilisation des véhicules autonomes” soit mise en place au Luxembourg, notamment pour garantir la sécurité des usagers, fixer la responsabilité en cas d’accident et les normes éthiques liées à l’emploi de ces technologies.