“Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël”, a-t-elle déclaré à des journalistes, en affirmant n’avoir “enfreint aucune loi” avec l’équipage du voilier parti d’Italie le 1er juin pour “briser le siège” de Gaza. Le bateau avait finalement été arraisonné par Israël.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a quant à lui annoncé que deux des six militants français qui étaient à bord avaient accepté d’être expulsés ce mardi. Un militant espagnol a également accepté, il est arrivé à Barcelone en provenance de Tel Aviv.

Le ministère israélien des Affaires étrangères avait indiqué plus tôt ce mardi que les militants pro palestiniens avaient été transférés à l’aéroport de Tel-Aviv en vue de leur rapatriement. “Ceux qui refusent de signer les documents d’expulsion et de quitter Israël seront traduits devant une autorité judiciaire, conformément à la loi israélienne, pour autoriser leur expulsion”.

La Coalition de la flottille pour la liberté, un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, qui a affrété le bateau, exige “la libération immédiate de tous les volontaires”, affirmant que “leur détention est illégale et constitue une violation du droit international”.

“A Gaza, un autre jour de distribution d’aide, un autre jour de pièges mortels”, dénonce par ailleurs Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), alors que des tirs de l’armée israélienne ont à nouveau été reportés à proximité d’un centre de distribution d’aide humanitaire, les autorités sanitaires locales dénonçant la mort de 17 Palestiniens. L’armée israélienne reconnaît seulement avoir réalisé des tirs de sommation “à des centaines de mètres des sites de distribution d’aide, avant les heures d’ouverture”.