Chems-eddine Hafiz : « Tant que l’islamophobie ne sera pas nommée, d’autres tragédies se produiront »

1 comment

1. « C’est une expression forgée par les frères musulmans » Retailleau, askip. Même les mots il essaie de nous les enlever. 

   C’est vraiment la nov’ langue de la droite et de l’extrême droite… on pourrait multiplier les exemples: 

   – racisme anti blanc, pourquoi ne pas parler de racisme tout simplement, sans parler du caractère non systémique de ce phénomène, contrairement à d’autres formes de racisme, mais passons ? 

   – patriotes, financés par l’étranger et défendant les intérêts d’un État qui se dit publiquement notre ennemi à la Douma. Mention spéciale pour les munichois du parti éponyme. 

   – violence policière, j’ai besoin d’expliquer ou je ressors la vidéo des deux gilets jaunes qui se font lyncher à terre dans un macdo ?

   – extrême droite, avec le combo autoritarisme, remise en cause de l’état de droit, xénophobie. Mais bon, faudrait pas que le RN rappelle aux français les mauvais souvenirs du Rassemblement national populaire, ça ferait désordre. 

   Enfin, ma main à couper que le service des relations publiques et de la maîtrise de l’information viendra me rétorquer, en ignorant chacun de mes points, que la gauche fait pareil, que ce n’est pas si grave, voir que les français ne sont pas aussi manipulables. On est tous manipulables, la propagande et le marketing sont des domaines qui exploitent précisément cela. 

   C’est le fameux, « j’suis pas raciste, je suis le premier à dire que les noirs courent vite » de JM Le Pen. Cette phrase est raciste, si toi lecteur tu ne le penses pas de bonne foi, il n’y a pas que la hiérarchie dans ce concept mais également la généralisation de traits et caractéristiques à l’ensemble des individus d’un groupe, pas besoin que l’affirmation soit négative, elle peut être positive. 

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