Publié le 30 juin 2025 à 16:19. / Modifié le 30 juin 2025 à 16:20.
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Longtemps, le sentiment qui dominait, à Kiev, était celui d’une ville relativement protégée de la guerre, malgré les bombardements russes qui la touchaient de temps à autre. Mais la récente intensification des frappes s’étalant sur plusieurs heures, la nuit, qui, privant de sommeil les 3 millions d’habitants de la capitale ukrainienne, a imposé un sentiment accru d’insécurité. Ces bombardements massifs touchent l’ensemble du territoire. Rien que dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 juin, 477 drones et 60 missiles ont été lancés par la Russie sur six régions, selon les autorités ukrainiennes, qui ont annoncé la mort de trois personnes, dont un jeune pilote de F-16, chargé de défendre le ciel lors de cette attaque, l’une des plus importantes depuis le début de l’invasion à grande échelle du pays par la Russie, le 24 février 2022.
Samedi, deux personnes ont été tuées et au moins 14 blessés par un bombardement sur une tour d’habitation à Odessa, alors que la veille, cinq personnes avaient trouvé la mort et des dizaines avaient été blessées à Samar, dans l’oblast de Dnipropetrovsk, dans l’est du pays. Mardi 24 juin, 24 personnes avaient péri dans une attaque lancée sur la ville de Dnipro. Ces bombardements réguliers ont lieu alors que les forces de Moscou poursuivent leurs assauts sur plusieurs secteurs du front est, grappillant des morceaux de territoire dans le Donbass aux prix de lourdes pertes, face à une défense ukrainienne acharnée.