“Cela fait des mois que ça tiraille dans le gouvernement. Notre patience est à bout”, a estimé jeudi matin le président des socialistes flamands Conner Rousseau, interrogé dans la matinale de Radio 1 au sujet de Gaza.
Il a expliqué ne pas pouvoir promettre de rester sur la même ligne que le gouvernement, si le “blocage” avec le MR persiste. “Je suis une personne très loyale, mais nous devons surtout être loyaux envers nos principes et envers l’humanité. À un certain moment, le gouvernement pourrait tomber en crise, si on n’en sort pas”.
Des propos qui n’ont pas fait plaisir au président des libéraux francophones. “À chaque fois qu’il y a un désaccord, il [Conner Rousseau, NdlR] nous dit qu’il va remettre en cause l’équilibre gouvernemental, ce n’est pas très sérieux comme façon de fonctionner”, a commenté Georges-Louis Bouchez auprès de VTM Nieuws.
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Le président du MR ajoute : “Les citoyens belges ne comprendraient pas qu’on mette notre pays dans l’embarras, dans une situation budgétaire dramatique, pour des questions internationales dont une bonne partie nous échappe […] Si certains préfèrent jouer les secrétaires généraux de l’ONU plutôt que de réformer notre pays, c’est leur affaire”.
Georges-Louis Bouchez précise qu’une majorité alternative, comme le suggère Conner Rousseau, pourrait sonner le glas du gouvernement.