Trump limoge la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l’emploi • FRANCE 24

qui contrarie Donald Trump s’attire son courou. Après la publication vendredi matin de mauvais chiffres sur les créations d’emploi, le président américain exige le renvoi d’Erica McTarfer, chef de la principale agence de statistiques économiques des États-Unis. Je viens d’apprendre que les chiffres de l’emploi de notre pays étaient établis par une personne nommée par Biden, docteur Erica Mckarfer. Nous avons besoin de chiffres précis sur l’emploi. J’ai demandé à mon équipe de licencier immédiatement cette personne. L’économie est en plein essort sous Trump. Les chiffres de l’emploi sonnent pourtant comme une sérieuse alerte. Au cours des trois derniers mois, 106000 emplois ont été créés alors que près de 360000 étaient attendus. Devant la presse, Donald Trump dénonce sans avancé de preuve une manipulation des chiffres au profit de ses opposants démocrates. Les chiffres étaient faux, tout comme avant les élections et cela s’est produit à d’autres moments. Le renvoi d’Erica McKentarfer est dénoncé dans une tribune signée par son prédécesseur William Beach qui a officié sous le premier mandat Trump un renvoi vivement critiqué par le sénateur démocrate Bernie Sanders. Vous ne pouvez pas renvoyer la responsable d’une agence gouvernementale stratégique parce que vous n’aimez pas les chiffres qu’elle produit. C’est ce qui arrive dans les pays autoritaires. Il nous faut des économistes sérieux dans ces positions, pas des laqués qui vous diront ce que vous voulez entendre. Mauvaise nouvelle pour l’administration Trump, le chômage remonte légèrement à 4,2 % de la population active. Un tableau plus sombre qu’espéré par le président alors que nombre d’économistes prédisent un ralentissement de l’économie américaine sous l’effet de l’offensive douanière de la Maison Blanche.

Donald Trump a demandé, vendredi, le renvoi de la commissaire du Bureau fédéral des statistiques, un organisme qui publie les chiffres de référence sur l’emploi, la productivité et les prix aux États-Unis. Le président américain prétend que les chiffres sont truqués.
#Trump #EtatsUnis #Emploi

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48 comments
  1. Trump est une catastrophe non seulement pour notre économie et notre démocratie aux États-Unis, mais aussi pour le monde.
    Ce qui est choquant c’est la capitulation de l’UE devant les tarifs imposés par Trump alors que la Chine, le Brésil et le Canada ont décidé de lui tenir tête !
    Votre Ursula Von Der Leyen est peu fiable. On le voit avec le Pfizergate!

  2. Nicolas l'ukrainien

    La chose qu'il ne pourra pas limoger, c'est la Mort…

    Il faudra forcément qu'il s'y soumette un jour…

    Nicolas l'ukrainien

  3. A un moment donné, la classe politique, les classes dirigeantes économiques, technologiques, scientifiques, culturelles quelles que soient leurs opinions doivent réagir et mettre le holà. Car trop c'est trop.

  4. Bonjour qu'elles seront les cent policiers protecteurs recrutés récents de nationalité française s'occuperont de faciliter leurs accès aux cent policiers protecteurs recrutés récents de nationalité américaine ?

  5. Ce ne sont pas les chiffres qui sont têtus, ils sont simplement une représentation de la réalité. C'est Trump qui est têtu quand il refuse de les croire.

  6. Comme d'hab – mauvaise foi, déni de réalité, incompréhension du fonctionnement des droits de douane, si tu dis un truc qui me plaît pas je te fais licencier. Abjecte.

  7. Bref le prochain à intérêt à publier des chiffres qui plaisent à l’enflure orange.
    Et si DT le dit c’est que c’est vrai. Vwoilàh !

  8. Bah en mm temps Trump c’est la politique de l’autruche. Sitôt que qque chose ne va pas dans son sens, il nie.
    Alors de mauvais chiffres, c’est forcément une faute humaine. Mais bon mettre en place une personne qui ira ds son sens pour ne pas se faire virer, c’est ne pas prendre les bonnes décisions. Encore faut il qu’il en soit capable.
    Mais il y a un principe que chaque personne sur Terre est forcément confronté, c’est le principe de réalité.

  9. Aux USA comme en France si on changeait de gouvernement, certaines institutions qui , comme chacun le sait, font passer leur sensibilité politique avant leur travail ont tendance à vouloir favoriser ou dézinguer le pouvoir en place. Trump s'en sépare et il fait bien. Rappelons pour les amnésiques que le bilan économique de Biden évidemment présenté comme brillant par la presse occidentale a été fortement critiqué pas les américains au point de faire perdre les élections aux démocrates…😉

  10. L'homme orange qui voulait finir la guerre en Ukraine fâché avec des stats. Il devrait envoyer un gros sous-marin 😂😂

  11. France 24 illustre une fois de plus le décalage profond entre un journalisme de façade et la réalité économique.Les révisions des chiffres de l’emploi — à la baisse de plus de 80 % dans des cas récents spécifiques, comme les données de mai 2025 réduites de 144 000 à 19 000 emplois ajoutés (une réduction de 87 %) et celles de juin de 147 000 à 14 000 (une coupe de 90 %) — sont profondément préoccupantes et indiquent des failles systémiques dans le reporting des données. Ces chiffres, initialement présentés comme robustes sous l’administration Biden, sont ensuite ajustés discrètement à la baisse avec un minimum de retentissement, perpétuant un récit faussement optimiste. Notamment, ces révisions affectent principalement le secteur privé, y compris des industries comme la fabrication et les services professionnels, où les défis de collecte de données — tels que des taux de réponse aux enquêtes en baisse — ont conduit à des surestimations constantes.La décision de Trump de renvoyer la commissaire du BLS n’était nullement arbitraire ; elle découlait d’un modèle persistant de reporting biaisé, où les publications initiales généraient des titres élogieux, pour ensuite voir les révisions effacer des portions significatives des gains — à la baisse dans environ 70 % des cas pendant des périodes clés sous Biden, incluant 11 des 12 mois de fin 2023 à début 2024. Cela n’est pas isolé ; la révision annuelle de référence de 2024 a elle seule effacé 818 000 emplois des estimations antérieures, la plus importante ajustement de ce type depuis la récession de 2009, pourtant elle a reçu une attention minimale de la part de médias comme France 24, qui n’a pas couvert cette bombe malgré son empressement à rapporter les chiffres initiaux de « forte » croissance de l’emploi, comme le rapport de décembre 2024 saluant une « année solide » pour les embauches.Ces écarts ont des répercussions concrètes : ils érodent la confiance dans les données économiques, déforment la compréhension publique de l’économie et influencent les décisions de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt, potentiellement en retardant des ajustements nécessaires et en aggravant des problèmes comme l’inflation ou les ralentissements. Ce n’est pas une simple querelle politique — c’est une menace critique pour une élaboration de politiques informée.Ceux qui maîtrisent les mécanismes économiques reconnaissent clairement ce schéma. Mais pour les audiences qui dépendent de France 24, le régime est celui d’un reporting sélectif : hypant les aspects positifs de l’ère Biden tout en ignorant ou minimisant les révisions massives, et en présentant des réponses comme celle de Trump comme des « précédents dangereux » sans examiner les failles sous-jacentes des données qui les ont alimentées. Ce n’est pas du journalisme ; c’est une propagande dépassée qui privilégie le récit à la nuance.

  12. C'est simple, faire comme en Argentine sous les Kirchner. Ils dictaient ce que l'INDEC publiait. Trompe devrait faire la même chose. Lol…

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