Kyiv et ses alliés européens ont présenté leur propre plan pour mettre fin à la guerre à l’Ukraine, après que Poutine a exigé des concessions territoriales. 

C’est gentil mais non merci. Après avoir fermement décliné la proposition de Vladimir Poutine, qui conditionnait un cessez-le-feu à des échanges territoriaux, les puissances européennes et l’Ukraine ont présenté une contre-offre. Celle-ci, selon eux, doit servir de base aux prochaines négociations entre Donald Trump et le président russe.

D’après le Wall Street Journal, la partie européenne a d’emblée rejeté l’idée russe d’échanger les zones de la région de Donetsk encore contrôlées par l’Ukraine contre un arrêt des combats. En lieu et place, la proposition conjointe du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France et de l’Ukraine exige un cessez-le-feu préalable à toute avancée dans les discussions. Elle précise également que tout échange territorial doit être réciproque : si l’Ukraine se retire de certaines zones, la Russie doit en faire autant ailleurs.

Une possible adhésion de l’Ukraine à l’OTAN

“On ne peut pas lancer le processus en cédant des territoires au milieu des hostilités”, explique l’un des négociateurs européens au média maéricain. 

D’après ce texte, transmis au vice-président américain J.D. Vance, aucune concession de Kyiv ne pourra être faite sans garanties de sécurité solides, incluant la possibilité d’une adhésion à l’OTAN.

Ce samedi 9 août, Emmanuel Macron, après un entretien avec Volodymyr Zelensky en amont du sommet Trump-Poutine prévu le 15 août en Alaska, a réaffirmé que “l’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens”. “Les Européens seront aussi nécessairement partie à la solution car il en va de leur sécurité”, a également écrit le chef de l’Etat français sur X, précisant avoir échangé samedi avec le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer.