À peine entamées, les négociations bruxelloises calent déjà : “On ne sait pas si la N-VA est dedans ou dehors…”

Le président des Engagés commencera par organiser des rencontres bilatérales avec les partis bruxellois qui acceptent de le voir. Une invitation a été envoyée à tous les partis démocratiques. L’entourage d’Yvan Verougstraete n’a pas précisé lesquels lui ont répondu favorablement. “Mais ils sont nombreux”, précise-t-il. On peut penser que les deux partis les plus importants de la Région, le MR et le PS, se rendront au rendez-vous même s’ils n’ont pas été associés à la démarche.

Un accord de majorité le 15 septembre ?

Les rencontres bilatérales commenceront ce lundi et devraient s’achever déjà mercredi. Le facilitateur Verougstraete compte en tirer deux types d’enseignements. Premièrement, il veut mesurer les gestes que chaque parti bruxellois est prêt à poser pour sortir de la crise. “Ce n’est en effet que si chacun fait un effort que l’on pourra y arriver”, préconisent les Engagés.

La stratégie du MR, qui monopolise l’initiative, déconcerte les autres partis : “Bouchez veut-il vraiment aboutir à former un gouvernement bruxellois ?”

Deuxièmement, le facilitateur veut s’assurer que la position de chaque formation politique sur la situation de la Région n’a pas évolué. “Une mise à jour des positions est nécessaire.”

Au terme de ces rencontres, Yvan Verougstraete devrait présenter “une note de base pour la négociation” dans laquelle on devrait retrouver “les grands objectifs sur lesquels on devrait s’accorder pour donner une nouvelle ambition pour la Région” et “les points d’équilibre sur les dossiers sensibles”.

Sera-ce cette fois la bonne ? Le président des Engagés semble assez sûr de lui. Il donne en tout cas un horizon : le 15 septembre, date de la rentrée parlementaire. Après 14 mois de blocage, on ne peut pas reprocher aux Bruxellois de s’accrocher au moindre espoir. Ni de redouter un nouvel échec.