Tout ne fut pas parfait. Et ne le sera vraisemblablement jamais. Mais durant 45 minutes, à Wroclaw vendredi, les Bleus ont joué une partition sans fausse note. Ils ont animé des meilleures intentions le 4-2-3-1 qui sied le mieux à leur jeu actuel.

Des défenseurs agressifs qui jouent haut, quitte à être laissés en un contre un, un milieu conquérant et proactif tout en assurant l’équilibre indispensable et des offensifs mobiles capables de combiner dans les petits espaces comme de se projeter : bref, on a vraiment aimé cette première période contre l’Ukraine. Didier Deschamps aussi.

« On a eu cette capacité à tenir le ballon, à trouver aussi de la complémentarité, a apprécié le sélectionneur. On aurait pu se mettre à l’abri en première mi-temps, tellement on a eu la maîtrise et les occasions. » Avec un soupçon d’efficacité en plus, l’équipe de France aurait en effet ôté tout suspense à la rencontre dès la pause.

Courir pour le système

Mais aussi emballant que fut le premier acte, il a coûté sur le plan physique. En multipliant les courses pour chercher haut leurs adversaires, les Français y ont laissé des plumes. Ce pressing demande des « automatismes » pour éviter les déplacements inutiles. « Pas au top physiquement » à cette période de l’année, rien ne dit qu’ils seront en pleine possession de leurs moyens en juin prochain, sous le cagnard nord-américain, au terme d’une nouvelle saison à rallonge conclue par la Coupe du monde. Cette générosité, il va falloir la cadrer pour gagner en constance et éviter les trous d’air comme celui qui a failli coûter cher autour de l’heure de jeu.

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« C’est très énergivore ce qu’on a fait. On ne peut pas tout maîtriser sur quatre-vingt-dix minutes, insiste Deschamps. Il n’y a pas eu de relâchement, juste un temps fort de l’adversaire durant quelques minutes. C’est une équipe jeune qui a encore besoin de répétition pour gagner en expérience et en lucidité. »

Les intentions sont là, en tout cas. « C’est plaisant de voir une équipe de France avec cet état d’esprit », souligne Ibrahima Konaté. Le plan de jeu paraît clair. Les prochains matches lors des éliminatoires, à commencer par la réception de l’Islande mardi au Parc des Princes, vont servir de répétition générale.

D’ici le Mondial, pour lequel il faudra déjà se qualifier, les Bleus auront moins d’une dizaine de matches pour maîtriser sur le bout des doigts un système qui leur va bien au teint.